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La nouvelle éco : un jeune Dijonnais lance sa marque de tee-shirt

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Comment se lancer dans le commerce quand on a fait des études de psychologie ? C'est le défi d'un jeune entrepreneur dijonnais. À 22 ans, Théo Chatelet vient de créer sa marque de Tee-Shirts. Elle s'appelle "Larme", mais ça n'a rien de larmoyant. Il espère bien en vivre et nous raconte son aventure.

Un des premiers T-Shirt de la marque "Larme" Un des premiers T-Shirt de la marque "Larme"
Un des premiers T-Shirt de la marque "Larme" - DR

"On dirait des larmes, on dirait de l'eau.."  Ah mince, le refrain est deja pris. Dommage ça pourrait être un très bon slogan pour une toute jeune entreprise dijonnaise. À 22 ans, Théo Chatelet lance sa propre marque de Tee-Shirts baptisée "Larme". Il les imprime lui même et les vend en ligne sur internet. Chaque Tee-shirt met en scène un personnage en forme de larme (ou de goutte d'eau). On se rassure, les dessins n'ont rien de triste ou de larmoyant et Théo Chatelet a très envie de réussir. 

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France Bleu Bourgogne : Vous étiez étudiant en psychologie et vous vous lancez dans cette  production. Est-ce que c'est compliqué de partir sur une démarche commerciale quand on a fait des études en Sciences Humaines ? 

Théo Chatelet : Oui, très effectivement. Parce que du coup, s'il y a des études marketing de commerce extérieur, ce n'est pas pour rien. C'est qu'il y a beaucoup de choses à apprendre. Et effectivement, là même encore aujourd'hui, j'apprends des choses tous les jours. Je me renseigne, je lis des livres, j'écoute des podcasts, je fais vraiment plein de choses pour me renseigner sur ce domaine là. Mais tous les jours je découvre quelque chose. Donc effectivement, c'était plutôt compliqué. 

La marque et les dessins sont des modèles déposés
La marque et les dessins sont des modèles déposés - DR

Combien vous avez investi dans cette  l'aventure ?

En comptant la machine, la peinture, les petites cartes personnalisées, le packaging, cela me revient à 1.000 euros. C'est modeste  parce que je fais beaucoup de récup'. Je n'avais pas assez pour la machine, je ne l'ai pas acheté plein pot, sinon son acquisition aurait pris la moitié de mon budget. Donc je suis passé par le Bon Coin,  des plateformes de récup' . Après 1 .000 € pour un étudiant, c'est un véritable investissement.

Combien de Tee-Shirts déjà vendus aujourd'hui ? Arrivez-vous à vivre de votre marque ? 

Malheureusement non. Et j'ai juste pu rembourser ce que j'ai investi. En deux mois, j'ai vendu 80 Tee-Shirts

Vous avez choisi un visuel surprenant : votre personnage est une larme 

Oui, mais il n'y a rien de triste. Cela peut-être des larmes de joie ou de rire. Dans mes dessins, je représente des scènes que j'ai vécu. Une balade en forêt avec mon amie et mon chien , un feu de camp.. J'imprime moi même les Tee-Shirts en sérigraphie selon les commandes reçues.

Sur Internet, on trouve beaucoup de Tee-Shirts singuliers. Comment arrivez-vous à vous distinguer ?

Je mets en avant mon côté éthique et environnementaliste. Mes produits sont bios, végan (non testés sur animaux) et utilisent 10% de coton recyclé, ce qui est déjà bien.

Combien coûtent vos produits  ? 

Tout dépend. Les anciens Tee-Shirts de la première collection sont 100 % coton et coûtent une trentaine d'euros. Là, pour les prochains Tee-Shirts qui arrivent, on sera sur 40 euros. Donc là, vraiment, c'est une petite différence de prix. Mais il y a tout qui change, comme la qualité, mais aussi le grammage. Avant, on était sur un modèle à 180 grammes. Cela représente quand même un bon Tee-Shirt, assez lourd. Là, les nouveaux, ils sont sur 220 grammes. 

Les impressions se font au fil des commandes
Les impressions se font au fil des commandes - DR
Travail fait main !
Travail fait main ! - DR

Quelle est votre zone de diffusion ?

Principalement à Dijon. Les livraison, quand je peux le faire, je les fais en vélo ou je me déplace moi même puisque avec Dijon, on a la chance d'avoir beaucoup de mobilité, que ce soit les bus ou le tram. Et sinon après j'ai eu des commandes dans toute la France et une en Allemagne.  (Les livraisons sont possibles sur toute l'Europe.)

Pensez-vous un jour vivre pleinement de cette aventure? 

J'espère !  Je crois en l'avenir et j'espère vraiment en vivre. Alors, pourquoi pas, un jour une boutique sur Dijon ? 

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