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La Nouvelle Eco : les grossistes du Poitou dans le creux de la vague

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Grosses ou plus petites structures, tous les grossistes du Poitou traversent la crise sanitaire avec difficulté. Deux exemples d'entreprises dans la Vienne ont beaucoup de mal à remplir leur carnet de commandes, parce que leur clientèle s'établit en majorité avec les CHR, Cafés-Hôtels-Restaurants.

Des bouteilles de vin illustration (à boire avec modération) Des bouteilles de vin illustration (à boire avec modération)
Des bouteilles de vin illustration (à boire avec modération) © Radio France - Stéphanie Berlu

Être grossiste, c'est être un intermédiaire entre un producteur et un vendeur au détail (petites quantités). Plusieurs entreprises sont des grossistes dans le Poitou, et aucune d'entre-elles n'est épargnée par la crise sanitaire. La raison de cette crise économique pour le secteur, c'est le lien entre elles et le monde des CHR : Cafés, Hôtels et Restaurants

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De 30%... à 95% de baisse de chiffre d'affaires

Poitou Boissons est un leader dans le milieu. L'entreprise embauche 49 salariés, et son budget s'élève à quelque 15 millions d'euros. A priori, la structure a des bases solides mais elle est frappée très durement par la crise sanitaire, en réponse à la fermeture prolongée des cafés, hôtels, bars et restaurants. Comme sa clientèle est quasi-exclusivement composée de membres du CHR, à hauteur de 95% selon le directeur de la société Alexandre Fevre, c'est une catastrophe. A l'heure actuelle, seuls les hôpitaux, les EHPAD, les entreprises, sont des clients à fournir. 

La famille Brulé, structure bien plus modeste située à Lathus Saint-Rémy dans la Vienne, est à l'heure des comptes dans une situation moins inconfortable. La baisse de chiffre d'affaires se situe autour des 30 à 40%, ce qui empêche l'entreprise de recevoir des aides de l'état (la perte de CA doit atteindre les 50%). Comment expliquer cette différence avec une enseigne comme Poitou Boissons ? L'enseigne Brulé, elle, a toujours misé sur sa localité pour survivre. Egalement caviste, Jérôme Brulé génère la majeure partie de ses revenus sur les fêtes de village et sur les dégustations dans sa cave. La diversification de ses activités lui permet de ne pas être aujourd'hui dans le rouge.

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