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La nouvelle éco : Cayceo propose des séances d'hypnose médicale en réalité virtuelle à Montpellier

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L'entreprise montpelliéraine Cayceo propose des séances d'hypnose médicale en réalité virtuelle. Une manière de diminuer l'anxiété avant une opération grâce à un casque de réalité virtuelle. Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

Cayceo propose des séances d'hypnose en réalité virtuelle pour diminuer l'anxiété avant une opération. Cayceo propose des séances d'hypnose en réalité virtuelle pour diminuer l'anxiété avant une opération.
Cayceo propose des séances d'hypnose en réalité virtuelle pour diminuer l'anxiété avant une opération. - Cayceo

Une solution pour diminuer le stress avant une opération développée à Montpellier ! L'entreprise Cayceo propose des séances d'hypnose médicale en réalité virtuelle. C'est-à-dire que les patients mettent un casque de réalité virtuelle sur leurs yeux et leurs oreilles et suivent une séance d'hypnose pré-enregistrée pour être moins anxieux avant de se faire opérer. Une séance dure entre 10 et 40 minutes. La société mène en ce moment un partenariat avec l'ONG Douleurs Sans Frontières. Des casques de réalité virtuelle sont testés à Madagascar. Entretien avec le gérant de Cayceo, Nicolas Villeneuve. 

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En quoi consiste une séance d'hypnose médicale en réalité virtuelle ? 

L'objectif d'une séance d'hypnose en réalité virtuel, c'est de transposer l'hypnose conventionnelle.  C'est-à-dire de mettre à distance la douleur et l'anxiété du patient dans son parcours de soins. Et aujourd'hui, de profiter de la capacité qu'ont les casques de réalité virtuelle à isoler le patient pour finalement aller chercher cette dissociation au niveau des sens de la personne. 

Comment se passe une séance, par exemple ?

Il y a une phase de préparation du patient. On va le conditionner, lui présenter les choses. On va lui expliquer un peu le voyage et le bénéfice qu'il pourrait tirer de cette séance. Ensuite, on va simplement l'immerger dans une bulle visuelle et sonore dans laquelle on va lui induire un certain nombre de suggestions sur son confort, son bien-être, sur les sensations qu'il peut avoir. Dans l'objectif de venir travailler sur la perception qu'il a de son soin ou de sa prise en charge.

À qui s'adresse ce genre de séances ? 

Ça s'adresse à tout le monde, à partir du moment où les personnes sont en capacité de voir et d'entendre parce qu'on travaille sur ces deux sens-là principalement. On a aujourd'hui des patients qui vont de 7 ans à 90 ans.  

Est-ce que ça fonctionne vraiment avec cette technologie ? Avec ce casque de réalité virtuelle qu'on met sur les yeux et qui nous immerge dans un monde que vous avez créé. Ne faut-il pas nécessairement le contact humain ? 

L'hypnose ericksonienne qui est celle sur laquelle on travaille, c'était un patient, un soignant. Aujourd'hui, on a un peu cassé ce paradigme-là parce que la capacité qu'ont les casques à isoler le patient et les nouvelles technologies ont permis tout simplement de venir transposer l'hypnose conventionnelle. C'est-à-dire qu'on va avoir un verbatim : des mots qui vont être utilisés. Évidemment, ce n'est pas de l'hypnothérapie. On ne va pas s'attaquer sur une prise en charge longue.

On est vraiment là pour gérer un tout venant, donc n'importe qui qui arrive à l'hôpital. Le but est de gérer une anxiété ou une douleur dite générique, c'est-à-dire qui va être commune à tout le monde. Par exemple, une prise de sang et une ponction, une nécessité à un moment donné de venir calmer une anxiété par rapport à un scanner ou une opération. 

Qui sont les personnes qui mènent ces séances ?  

Aujourd'hui, il y a tous types de soignants. Ça peut aller des aides soignants jusqu'à des chirurgiens comme à Montpellier. On a plusieurs casques qui sont au centre de cancérologie Val d'Aurelle ou encore un service de chirurgie à la Clinique du Millénaire. On développe un outil qui est au bénéfice des patients et au service des soignants. Donc, les soignants l'utilisent quand bon leur semble. Quand ils estiment en tout cas que le patient a besoin d'une alternative à un certain nombre de médicaments. 

L'objectif n'est pas forcément de remplacer les soignants. Si les soignants ont le temps de le faire, nous, on le dit "allez y, faites le à fond." Par contre, on le constate sur le terrain : accorder 30 ou 45 minutes à un patient, c'est extrêmement complexe pour les équipes parce qu'elles ont énormément de patients à gérer en même temps. Donc on vient plutôt se positionner en outil de confiance et que ce soit un réel outil au service du patient.

Après une séance d'hypnose virtuelle, l'opération peut mieux se passer pour le patient ?

Oui, il y a beaucoup d'impact sur l'anxiété et sur la douleur. Une meilleure prise en charge de l'anxiété va diminuer les douleurs post-opératoires. C'est-à-dire qu'une personne qui est moins anxieuse d'aller au bloc aura moins la perception de cette douleur après le bloc opératoire. 

Il faut savoir que les douleurs post-opératoires, c'est tout un tas de problématiques, notamment en termes de durée de séjour. C'est là que les gens doivent rester plus longtemps en observation. Et effectivement, aujourd'hui, l'hypnose médicale a déjà fait ses preuves dans ce domaine-là. L'adaptation en réalité virtuelle, finalement, c'est une continuité assez logique et performante de la pratique. 

Plus d'informations sur le site de Cayceo. 

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Les patients suivent une séance d'hypnose dans un casque de réalité virtuelle.
Les patients suivent une séance d'hypnose dans un casque de réalité virtuelle. - Cayceo

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