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"La nouvelle éco" : à Bordeaux, la discothèque Le Monseigneur craint une fermeture jusqu'à l'été 2021

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Fermée depuis mars en raison de l’épidémie, Le Monseigneur, l'une des plus anciennes boîtes de nuit de Bordeaux, survit. Mais craint de ne pas supporter les prochains mois sans davantage d’aides.

Sébastien Labeyrie, patron de la boîte de nuit Le Monseigneur. Sébastien Labeyrie, patron de la boîte de nuit Le Monseigneur.
Sébastien Labeyrie, patron de la boîte de nuit Le Monseigneur. © Radio France - Camille Huppenoire

Le Monseigneur rouvrira-t-il un jour ? Le patron d’un des plus vieux établissements de la nuit à Bordeaux, Sébastien Labeyrie, ne peut le dire. "On n’a aucune visibilité. On ne sait pas." Les portes des discothèques ont fermé en mars et n’ont jamais rouvert. Le protocole sanitaire proposé pour la reprise d’activité a été rejeté. "_Le virus continue à circuler, et on comprend qu’on ferme nos établissements" as_sure Sébastien Labeyrie. "On comprend, mais on continue à payer des charges tous les mois. C’est très, très compliqué. On n’est pas aidés."

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Le poids des charges pèse sur les discothèques

Sébastien Labeyrie indique n’avoir encore rien touché des 15.000 euros d’aide annoncés par le gouvernement pour les trois mois de l’été 2020. Et ce montant ne sera pas suffisant, précise-t-il, face aux pertes et aux charges qu’il faut toujours payer, notamment les charges salariales alors que les 15 employés sont au chômage partiel. "On veut des aides à la hauteur : les charges sont trop lourdes. Certains d’entre nous ont des loyers à payer. Et les PGE (Prêt Garanti par l’Etat), il va bien falloir les rembourser un jour." 

Sans aucune rentrée d’argent d’ici la réouverture, que Sébastien n’imagine pas avant le printemps 2021, difficile de faire des plans d’avenir. "Il y a déjà des discothèques qui ont fermé, et ça va continuer" prévient-il. "On est un peu les oubliés." La solution, estime le patron du Monseigneur, serait que toutes les charges soient supprimées jusqu’à la réouverture. Et pas reportées comme cela peut être le cas. "Si un jour on rouvre, on va avoir le prêt à rembourser, les charges habituelles et toutes les charges reportées à payer. Ce n’est pas possible."

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