L'association 60 millions de consommateurs dénonce le scandale des assurances obsèques
L'association de consommateurs publie ce jeudi un numéro spécial sur l'héritage et la succession. Avec un chapitre consacré à ce que le magazine appelle "le business de la mort". Parmi les scandales dénoncés par l'association de défense des consommateurs : les assurances obsèques.
Le principe de ces assurances obsèques, c'est de verser une cotisation tous les mois pour constituer un capital qui permettra à vos héritiers de régler les frais de vos funérailles. À la fin 2017, quatre millions et demi de citoyens avaient souscrit ce type de contrat et leurs cotisations représentent plus d'un milliard et demi d'euros. L'association 60 millions de consommateurs les met en cause ce jeudi 5 septembre 2019.
Une solution très coûteuse
Le problème, c'est que les primes des assurés sont toujours nettement plus importantes que le capital qui est versé en fin de compte. Dans le pire des cas, le capital versé ne représente qu'à peine plus de la moitié des primes versées par l'assuré. Certes les assureurs affirment qu'ils revalorisent le capital garanti chaque année mais jamais assez pour que cela compense l'inflation.
Autre point faible de ces assurances les frais sont très lourds puisqu'ils peuvent représenter jusqu'à 17 % de la cotisation....
Enfin dernière difficulté, pour verser le capital au moment du décès les assureurs réclament toute une liste de pièces administratives qu'il n'est pas toujours facile de récupérer.
Les crématoriums récupèrent les métaux sur les corps
Autre pratique dénoncée par l'enquête, la récupération de matériaux avant les crémations. Des entreprises de recyclage collectent les prothèses, les dents en or et les stérilets qui sont ensuite revendus à des sociétés spécialisées qui réutilisent les métaux qu'ils contiennent. 20 % du fruit de ces ventes reviennent à l'entreprise, les 80 % restants étant reversés aux crématoriums.
Ma France : Améliorer le logement des Français
Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.