Passer au contenu

Grippe aviaire : la suspicion d'un retour dans le Gers ne freine pas les acheteurs de canard à Toulouse

Par

Malgré les suspicions récentes de foyers de grippe aviaire dans le Gers ou encore le Lot-et-Garonne, les ventes de canard ne faiblissent pas à quelques semaines des fêtes de Noël, notamment marché Victor Hugo à Toulouse.

Les foies gras sont en bonne place sur les étales du marché Victor Hugo à Toulouse. Les foies gras sont en bonne place sur les étales du marché Victor Hugo à Toulouse.
Les foies gras sont en bonne place sur les étales du marché Victor Hugo à Toulouse. © Radio France - Alexandre Vau

À quelques semaines de Noël, revoilà le spectre de la grippe aviaire. Les préfectures ont alerté sur des suspicions de foyers dans le Gers et le Lot-et-Garonne ces derniers jours. Alertes qui font suite la détection de quatre foyers dans des élevages de dindes dans le Morbihan et dans la Somme. Les animaux de ces élevages ont été euthanasiés.

Il faut dire que l'ensemble de l'Europe voit progresser la dynamique du virus, détecté dans 27 pays depuis le 1er août, en élevage comme dans la faune sauvage. Dans ce contexte, le gouvernement français a relevé mardi le niveau de risque lié à la grippe aviaire "à son maximum", obligeant les éleveurs de plein air à confiner leurs volailles.

Le vaccin mis à l'épreuve

Pour rappel, depuis le 1er octobre, le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination contre la grippe aviaire dans les élevages de plus de 250 canards, hors reproducteurs. Au 19 novembre, près de 7 millions de palmipèdes avaient reçu une première injection, et près de 3 millions et demi une deuxième injection, selon le ministère de l'Agriculture.

Et pour garantir toute flambée épizootique, les autorités viennent d'imposer une troisième dose dans certaines zones à risques mais aussi chez les canards destinés à être gavés. Sont particulièrement visés les canards situés dans 73 communes du bassin de l'Adour, ainsi qu'une zone étendue entre la région Pays de la Loire et le département des Deux-Sèvres.

+9 à 10% pour le foie gras

Malgré les difficultés d'approvisionnement et des prix qui ont augmenté, les consommateurs sont toujours au rendez-vous, notamment à l'approche des fêtes de fin d'année. C'est le cas marché Victor-Hugo à Toulouse, notamment au comptoir de la loge Farbos tenue par Serge.

Le commerçant s'approvisionne exclusivement dans le Gers : "Les ventes sont bonnes. On ne savait pas si on aurait le quota, surtout de foie gras pour la saison de noël. On a nos fournisseurs qui sont fidèles et qui nous réservent un quota de leurs productions. On a plusieurs fournisseurs. Ce n'est pas toujours facile d'en obtenir, surtout de qualité. On peut obtenir des foies gras mais qui ne sont pas de France. Après, il y a un peu moins de production, ce qui a fait quand même augmenter le prix. Sur le foie gras, on va dire aux alentours de 9% je pense. Si on prend le foie gras mi-cuit sous vide classique on va dire, pour un ballotin de 200 grammes à peu près, il faut compter dans les 20 euros selon le poids et pour 300 grammes dans les 30-32 euros."

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined