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Grenoble : 3.300 manifestants défilent pour le 1er mai

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3.300 personnes ont défilé ce dimanche 1er mai dans les rues de Grenoble. Le cortège est parti vers 10h30 du cours Jean Jaurès direction le parc Paul Mistral.

Le cortège s'est élancé vers 10h30 du cours Jean Jaurès à Grenoble Le cortège s'est élancé vers 10h30 du cours Jean Jaurès à Grenoble
Le cortège s'est élancé vers 10h30 du cours Jean Jaurès à Grenoble © Radio France - Bastien Roques

Environ 3.300 personnes ont marché dans les rues de Grenoble pour le traditionnel défilé du 1er mai. Plusieurs syndicats sont présents, notamment la CGT, une semaine tout juste après la réélection d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Des revendications sur le pouvoir d'achat mais aussi contre la réforme des retraites. 

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De nombreuses banderoles déployées par les militants à Grenoble.
De nombreuses banderoles déployées par les militants à Grenoble. © Radio France - Bastien Roques

Le cortège est parti vers 10h30 du cours Jean Jaurès direction le parc Paul Mistral, où des prises de paroles et des tables rondes sont prévues. Un concert avait également lieu à 14h. Parmi les premières préoccupations : la réforme des retraites, prévue par Emmanuel Macron. 

"J'arrive bientôt à 60 ans, je viens juste de retrouver du travail. À 65 ans, qu'est-ce que je vais faire ? On va m'enlever mes droits, il va me rester quoi ?", s'inquiète Géronimo, travailleur handicapé. "La vie est chère, on n'arrive pas à manger comme il faut. On n'arrive pas à finir nos fins de mois, ça devient vraiment très compliqué".

Entre 2000 et 2500 personnes dans ce cortège grenoblois pour le 1er mai
Entre 2000 et 2500 personnes dans ce cortège grenoblois pour le 1er mai © Radio France - Bastien Roques

Des élus dans le cortège 

Des élus défilent dans le cortège grenoblois, comme la conseillère régionale EELV Myriam Laïdouni-Denis. Dans la foule, de très nombreux drapeaux de l'Union Populaire, le mouvement derrière Jean-Luc Mélenchon. Les élections législatives sont dans de nombreuses têtes, selon la logique de 3e tour prônée par le leader de la France Insoumise.

Mais pour espérer une victoire de la gauche, une condition : s'unir. "Obligatoirement, on ne peut pas faire autrement", assène Dominique, ancienne militante communiste, passée aujourd'hui chez l'Union Populaire. "Même si on a eu quelques divergences, des paroles malheureuses pendant la campagne présidentielle. On veut vraiment gagner, et si on veut gagner, il faut s'unir".

En Isère, d'autres défilés ont eu lieu à Bourgoin-Jallieu, ou 200 personnes ont été recensées par les policiers ainsi qu'à Vienne et Roussillon. 

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