Eurexia : 35 salariés sur le carreau

Les 35 salariés d'Eurexia devraient se retrouver au chômage . La décision du tribunal de commerce rendue mercredi laisse peu de place aux doutes. Aucun repreneur ne s'est manifesté depuis le placement en redressement judiciaire, le 3 septembre dernier, de cette société de Saint-Chamond, spécialisée dans le tranchage et le conditionnement de charcuteries.

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"On a appris qu'il n'y avait aucun repreneur, il y a seulement une semaine "

La direction d'Eurexia a pourtant laissé entendre pendant des mois que l'entreprise "allait bien" . Après des semaines de doutes, de déclarations des cadres qui varient tous les jours, les représentants des salariés décident de contacter eux-même l'administrateur judiciaire pour savoir ce qu'il en est. Réponse : il n'y a aucun repreneur. Ce discours a choqué l'ensemble des salariés, qui ne se doutaient de rien.

Discours mensongers, zizanie et ambiance delétère dans l'entreprise, les salariés n'ont plus aucun espoir. Pour eux, la fin d'Eurexia est inévitable. "C'est foutu" lâche Virginie Lloris, salarié de l'entreprise depuis sept ans. "On nous a caché des choses et menti" ajoute-t-elle en colère.

Plus grave, la direction a fait pression sur plusieurs employés, leur reprochant d'empêcher l'usine de tourner. Mais pour la CGT, c'est avant tout la faute des patrons. Selon le syndicat, Eurexia, propriétaire également d'un site en Pologne, a délaissé le site de Saint-Chamond. Les 35 salariés eux, sont désabusés et sans espoir. **Décision du tribunal, ce mercredi ** dans la journée.