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Cherche ouvrier-boulanger désespérément : à Epenoy, Arnaud n'arrive pas à recruter

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A Epenoy, près de Valdahon, dans le Doubs, le patron du Fournil veut embaucher depuis janvier 2021 deux boulangers, mais n'y arrive pas. La profession n'attire plus.

A Epenoy, près de Valdahon, dans le Doubs, le patron du Fournil, cherche à embaucher depuis des mois. Mais la profession ne fait plus envie. A Epenoy, près de Valdahon, dans le Doubs, le patron du Fournil, cherche à embaucher depuis des mois. Mais la profession ne fait plus envie.
A Epenoy, près de Valdahon, dans le Doubs, le patron du Fournil, cherche à embaucher depuis des mois. Mais la profession ne fait plus envie. © Radio France - Anne Fauvarque

Arnaud Bonvalot-Seigne et sa femme Magali ont repris "Le Fournil d'Epenoy", près de Valdahon, dans le Doubs, il y a cinq ans. Leur affaire tourne si bien que le couple a ouvert deux dépôts à Vercel et Flangebouche. Chaque jour, une vendeuse fait une tournée en camion dans cinq villages des alentours pour servir au quotidien 160 clients environ. 

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Aujourd'hui, le patron souhaite embaucher mais ne trouve pas preneur. Il cherche à recruter deux ouvriers-boulangers depuis janvier 2021, en vain. A quatre boulangers, dont Arnaud (le patron), c'est trop juste, d'autant que l'un d'entre eux, pourtant meilleur jeune boulanger de France, s'apprête à quitter la profession en raison des contraintes liées au métier : travailler le weekend et se lever la nuit.

Un jeune de 22 ans aujourd'hui, quand on lui dit il faut travailler les weekends et jours fériés, ça ne l'intéresse plus

Cette défection d'un boulanger prometteur, c'est le coup de grâce pour Arnaud Bonvalot-Seigne. "Je pensais que c'était un jeune que j'allais garder, assure le patron, mais là il n'est plus motivé. Il me dit j'arrête. Pour moi c'est dur".

Question de génération selon le boulanger. "C'est de plus en plus dur, confie-t-il. Un jeune de 22 ans aujourd'hui, quand on lui dit il faut travailler les weekends et jours fériés, ça l'intéresse plus de travailler".

Le patron du Fournil d'Epenoy (Doubs), Arnaud Bonvalot-Seigne, a déjà embauché un jeune apprenti et cherche deux ouvriers-boulangers.
Le patron du Fournil d'Epenoy (Doubs), Arnaud Bonvalot-Seigne, a déjà embauché un jeune apprenti et cherche deux ouvriers-boulangers. © Radio France - Anne Fauvarque
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Il y a des métiers en tension et boulanger en fait partie. Arnaud et Magali ont même posté une annonce sur les réseaux sociaux, car leur activité cartonne. Mais pour faire face, il leur faut des bras. Et il n'y en a pas.

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Cherche boulanger désespérément

Le patron a embauché un jeune apprenti mais cherche deux ouvriers-boulangers autonomes. Faute de quoi dit-il, il pourrait fermer l'un de ses dépôts, changer les horaires, voire, la mort dans l'âme, fermer sa boulangerie le dimanche.

Arnaud et Magali Bonvalot-Seigne ont repris le Fournil d'Epenoy il y a cinq ans et faute de personnel suffisant, ne comptent plus leurs heures.
Arnaud et Magali Bonvalot-Seigne ont repris le Fournil d'Epenoy il y a cinq ans et faute de personnel suffisant, ne comptent plus leurs heures. © Radio France - Anne Fauvarque

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