Dordogne : des salariés mis à la porte de leur usine au retour des vacances de Noël
L'usine Jean Petit, de Piégut-Pluviers en Dordogne, qui produit des pantoufles va visiblement très mal. Lundi matin, après les vacances, les salariés ont en tout cas eu la surprise de trouver leur patron devant la porte qui leur a demandé de rentrer à la maison. Sans donner aucune autre explication.
La stupeur des salariés de Jean Petit, l'usine qui produit des pantoufles à Piégut-Pluviers n'a pas rouvert ses portes lundi matin, après les vacances.
Pire, les salariés venus travailler ont été mis à la porte par le patron qui les a priés de rentrer chez eux sans aucune explication. Depuis, la PME reste fermée. Un coup dur pour les salariés qui n'ont déjà pas été payés au mois de décembre.
Il y a deux ans et demi à l'été 2012, 17 personnes avaient déjà quitté l'entreprise alors placée en redressement judiciaire. Mais depuis, cela semblait aller de mieux en mieux comme l'explique Didier Vignal, maire et conseiller général de Piégut-Pluviers.
Pourtant en grattant un peu on s'aperçoit que la situation n'était peut être pas si rose. Un fournisseur explique que l'entreprise était coutumière des retards de paiement.
Reste à comprendre, pourquoi le patron a soudain disparu des écrans radars . Au tribunal de commerce de Périgueux on explique que la période de redressement devait s'achever et qu'un nouveau rendez vous pourrait arriver bientôt. Mais aucune liquidation judiciaire n'est évoquée officiellement pour l'instant.
En tout cas si l'entreprise familiale Jean Petit venait à disparaître, ce serait un coup dur pour tout le territoire. Elle est aujourd'hui l'un des plus gros employeurs du canton. Pour l'instant, ni la direction ni les salariés n'ont souhaité s'exprimer.
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