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Rennes : revivez la manifestation interdite de ce samedi

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Le dispositif de sécurité était très important à Rennes. Deux hélicoptères ont survolé la ville pendant cette manifestation à haut risque qui avait été interdite par la Préfecture. A 15h, les manifestants ont quitté par petits groupes l’Esplanade Charles De Gaulle où ils étaient rassemblés.

L'air est irrespirable sur l'Esplanade Charles De Gaulle à Rennes
L'air est irrespirable sur l'Esplanade Charles De Gaulle à Rennes - Laetitia Cherbonnel

Le nouveau Préfet de Bretagne, Christophe Mirmand, annonce que" l'Etat prendra en charge la franchise de l'indemnisation des dégâts subis par les commerçants la nuit du 13 mai". Il annonce également le maintien du dispositif des forces de l'ordre durant plusieurs jours.

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7 compagnies de CRS sont mobilisées. 4 canons à eau sont déployés et 2 hélicoptères survolent la zone. Cette manifestation qui n'a pas été déclarée, vise à dénoncer les violences policières selon les messages relayés sur les réseaux sociaux. A Rennes, le 28 avril dernier, un jeune étudiant de 20 ans a perdu l'usage d'un oeil après des heurts avec les forces de l'ordre, lors d'une manifestation contre la loi travail. Une enquête de la police des polices est toujours en cours.

Aujourd'hui, les autorités attendaient plusieurs centaines de personnes venus de tout le grand ouest, Rennes, Nantes, Caen, mais aussi de Paris, et d'Allemagne. Certains de ces manifestants sont préparés, entraînés, aux actions de violence urbaine, selon la préfecture. L'objectif de la Préfecture est clairement de protéger le centre ville. Des consignes sont également donnés pour interpeller ceux qui commettent des violences ou des dégradations. Une manifestation qui intervient alors que vendredi soir des casseurs ont investi le centre historique de Rennes.

18H Le maire de Rennes et le nouveau Préfet de Bretagne font en réunion à l'hôtel de ville

16H30 Retour à la normale dans les rues de Rennes... ou presque !

15H15 L'’Esplanade Charles De Gaulle est quasi vide. La manifestation est terminée. Des rumeurs circulent sur d'autres points de rassemblement mais rien de certain.

15H Les manifestants quittent par petits groupes l’Esplanade Charles De Gaulle

14H45  Vol stationnaire de l'hélicoptère - Estimation : 300 à 500 personnes rassemblées Esplanade Charles De Gaulle

Depuis le Nigeria où il est en visite, François Hollande a dénoncé samedi les nombreuses dégradations causées par des casseurs dans le centre-ville de Rennes vendredi soir. Le chef de l’État estime qu'"aucune violence ne doit être acceptée".

14H40 Infos sur les accès à Rennes en métro

14h30 Un canon à eau déployé à l'une des entrées de l'Esplanade Charles De Gaulle

14H20 Le calme est revenu...

14H10 Un caméra de vidéo surveillance démontée et des poubelles incendiées

Pendant ce temps là, quelques centaines de mètres plus loin, des couples se marient à l'hôtel de ville... sous haute surveillance

14H05 L'air est irrespirable sur l'Esplanade Charles De Gaulle transformée en une véritable nasse

14H Scène surréaliste : alors que les gaz lacrymogènes saturent l'air sur l'Esplanade Charles De Gaulle, les musiciens jouent entre les CRS d'un côté et les manifestants de l'autre !

13H55 Tirs de gaz lacrymogènes : les manifestants ne peuvent pas quitter l'Esplanade Charles De Gaulle

13H50 Un communiqué de Nathalie Appéré Maire de Rennes

Le centre-ville de Rennes a été saccagé hier soir par des activistes ultra-radicaux. Comme tous les Rennais, je ressens de la tristesse, de la colère, mais aussi une détermination à toute épreuve. Au-delà et dans l’épreuve que nous traversons, j’appelle les Rennais à rester unis. Rennes s’est réveillée meurtrie mais Rennes ne baissera pas les bras. La député d'Ille et Vilaine Les Républicains Isabelle Le Callenec dénonce la gestion socialiste des incidents.

13H45 Vol stationnaire de l'hélicoptère - Estimation : 500 manifestants

13H40 Les manifestants encerclés par les forces de l'ordre

13H35 Sirènes hurlantes dans le centre ville et 1ers tirs de lacrymogènes

13H30 Départ de la manifestation interdite. Deux hélicoptères survolent la ville de Rennes

13H15 Ce samedi après-midi, on est loin des scènes de violences d'hier soir Place Ste Anne

13H Pas de cinéma aujourd’hui : l'Esplanade Charles De Gaulle est le point de ralliement de la manifestation

12H50 300 à 400 manifestants sont rassemblés Esplanade Charles De Gaulle

12H45 Les Rennais sont invités à ne pas se rendre dans le centre-ville

12H40 Des manifestants et... de la musique

12H25 Rassemblement dans le calme

12H15 Esplanade Charles De Gaulle 150 personnes rassemblées à la mi journée à Rennes

11H Point presse du Préfet Patrick Dallennes : les Rennais doivent éviter le centre ville

La plus grande fermeté est de mise : des sanctions pénales pourront être prises contre les organisateurs promet le Préfet. Il n'y aura pas de tolérance. La fermeté est montée d'un cran. "Nous avons les moyens de réprimer pour faire respecter l'état de droit" déclare Patrick Dallennes en "garantissant le droit de manifester".

Vendredi soir scènes de violences en centre ville

Hier soir, 300 manifestants ont saccagé le centre ville. Vers 21h30, place Ste Anne, les manifestants ont détruit des caméras de surveillance, puis installé des barricades avec du matériel pris sur le chantier du métro. Les CRS ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes. Les manifestants, des foulards noirs sur le visage, équipés de cagoules pour certains, de masques ou de lunettes de protection ont ensuite emprunté plusieurs rues du centre ville. Sous les yeux des commerçants et des clients des bars et restaurants, ils ont brisé sur leur passage des vitrines à coups de bâtons et barre de fer. Ils ont ciblé des banques, des agences immobilières, puis des magasins de téléphonie ou de chaussures de sports. Ils ont également attaqué les locaux du commissariat de quartier rue de Penhouet et la permanence du PS.  Puis en quelques instants à peine, vers 23 h, les cagoules ont disparu dans les sacs à dos. Les manifestants se sont dispersés très vite dans le centre ville.

"Nous avions des moyens, mais la foule présente hier soir Place Ste Anne rendait la mission des forces de l'ordre très difficile" explique ce matin le Préfet.

10H50 "Il n'y a pas de droit à casser" déclare le Préfet. "La ville de Rennes n'a pas vocation à devenir un champ de bataille de casseurs violents".

10h45 "Intolérables" : les actes de vandalisme hier soir dans le centre ville de Rennes déclare ce matin le Préfet

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