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Bene Bono débarque à Toulouse, avec des légumes bio moches vendus moins chers

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L'entreprise lance son offre sur la région toulousaine, avec des légumes bios et français. Des invendus qui sont proposés à prix cassés, sous forme de paniers.

Les fruits et légumes bio sont vendus 40% moins chers, selon le fondateur de Bene Bono. Les fruits et légumes bio sont vendus 40% moins chers, selon le fondateur de Bene Bono.
Les fruits et légumes bio sont vendus 40% moins chers, selon le fondateur de Bene Bono. © Maxppp - Gérard Houin

La chasse au gaspi est au coeur de la démarche de Bene Bono, qui récupère et revend des fruits et des légumes bio à Toulouse. Sven Ripoche en est le co-fondateur.

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Comment ça fonctionne ? Vous proposez des paniers déjà tout prêts ?

Oui, exactement. On va récupérer auprès des producteurs les produits qui sont souvent appelés les légumes moches. Ce sont des produits qui sont tordus, trop petits, trop gros. On les récupère auprès de ces producteurs. On en fait des paniers équilibrés de fruits et légumes et ensuite on va les distribuer à des clients qui les récupèrent soit dans des points retraits partenaires, soit directement à la maison.

C'est moins cher ou pas ?

Oui, c'est beaucoup moins cher. C'est 40% moins cher. Donc ça permet de consommer des bons produits. Ce sont des fruits et légumes qui sont bio français à un prix vraiment plus bas que ce qu'on trouve en magasin.

Vous travaillez essentiellement avec des producteurs locaux situés autour de Toulouse ?

Beaucoup de producteurs dans le Gers, dans le Lot-et-Garonne. On en a aussi un peu plus loin dans les Pyrénées-Orientales, qui connaissent en ce moment beaucoup de problèmes de calibre à cause de la sécheresse dont on entend parler.

On est obligés de s'engager sur un temps long pour avoir ces paniers où on peut commander seulement de temps en temps et sans engagement ?

On a voulu être un peu plus souple que les systèmes qui existaient jusque-là pour permettre à chacun de prendre un panier. De sauter aussi un tour parce qu'on n'est pas là. Ou même d'arrêter, parce qu'on en a marre, ou parce qu'on est parti de Toulouse. Donc c'est vraiment quelque chose de souple. On peut aussi changer de format, prendre des fruits ou des légumes en format gros, en format petit, selon les semaines.

Et on les récupère en points relais ?

Exactement. On a 39 commerçants partenaires sur l'agglomération toulousaine. Donc ça peut être des fleuristes, des cavistes, etc. chez qui on va passer récupérer en fin de journée son panier.

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