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Areva : le gouvernement promet qu'il n'y aura pas de licenciements

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Le géant du nucléaire Areva a confirmé ce mercredi matin une perte de 4,8 milliards d'euros pour l'année 2014, un record historique. Conséquence : un plan d'économies à hauteur d'un milliard d'euros va être mis en place à l'horizon 2017.

Le site AREVA de La Hague, premier centre de recyclage industriel de combustibles nucléaires usés.
Le site AREVA de La Hague, premier centre de recyclage industriel de combustibles nucléaires usés. © Maxppp

C'est une perte record : 4,8 milliards d'euros en 2014. Le groupe nucléaire français Areva a confirmé ce chiffre, ce mardi matin. C'est la quartième année consécutive que l'entreprise, dont l'Etat contrôle 87% du capital , perd de l'argent. En cause, notamment, une demande atone des clients fournisseurs d'électricité. Mais aussi, le retard d'un réacteur EPR, qui a coûté une nouvelle provision de 720 millions d'euros.

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Conséquence, Areva a annoncé un vaste plan d'économies, dont l'objectif est clair : permettre à l'entreprise d'économiser un milliard d'euros d'ici 2017. Pour ce faire, la direction n'a pas encore détaillé son plan, mais assure qu'elle le fera d'ici à la publication de ses résultats semestriels .

Macron : "Ne pas agiter les peurs "

Ce que l'on sait pour l'instant, c'est que ce plan prévoira un programme de cession d'actifs, à hauteur de 450 millions d'euros . Il prévoira aussi "des partenariats comportant un volet financier " et devrait passer par un "recentrage sur le coeur des procédés nucléaires ". La direction n'a pas précisé pour l'heure si des suppressions de postes étaient prévues.

Interrogé sur ces pertes, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé dans le Figaro que le partenariat entre EDF et Areva pourrait être revu et** aller "jusqu'à un rapprochement, y compris capitalistique "** , en particulier sur la partie "réacteurs nucléaires " de leur activité. Il a dit "entendre les inquiétudes des salariés " mais appelle à ne pas "agiter les peurs ".

Peut-être des suppressions de postes, pas de licenciements

Le directeur général d'Areva Philippe Knoche a affirmé mercredi que le groupe n'excluait pas des suppressions d'emplois dans le cadre de son plan de redressement. "Nous ferons tout pour que, s'il doit y avoir des départs, ils se fassent sur la base du volontariat" , a-t-il déclaré. Le ministre du Travail François Rebsamen est allé jusqu'à affirmer que si des suppressions de postes s'avèrent nécessaire, elles se feront sans licenciements.

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