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Après le drame de Wintzenheim, quelles normes à respecter pour ouvrir un gîte ?

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Dix jours après l'incendie de Wintzenheim, une enquête est en cours pour déterminer, entre autres, si le gîte respectait ou non les normes de sécurité auquel il était soumis. Une question que se pose tout propriétaire de gîte, l'occasion de faire le point sur les règles à respecter.

Quelles sont les normes de sécurité à respecter lorsqu'on ouvre un gîte ? Quelles sont les normes de sécurité à respecter lorsqu'on ouvre un gîte ?
Quelles sont les normes de sécurité à respecter lorsqu'on ouvre un gîte ? © Maxppp - BEP/LE RÉPUBLICAIN LORRAIN

Après le drame de l'incendie de Wintzenheim, deux juges d'instruction sont en charge de l'enquête juridique, une procédure administrative est aussi en cours pour déterminer les circonstances de l'incendie. Le gîte n'était pas déclaré en mairie, il n'était pas non plus validé par la commission de sécurité, deux critères essentiels pour commencer une activité d'accueil de public. Mais quelles sont les démarches à effectuer avant l'ouverture d'un gîte ? Suite à ce drame, la question est dans la tête de tous les propriétaires de gîtes alsaciens.

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Les démarches lorsqu'on ouvre un gîte

Tous les gîtes doivent être déclarés en mairie, qu'importe la capacité d'accueil. Si l'établissement peut accueillir plus de 15 personnes, il devient établissement recevant du public (ERP). Il faut alors se déclarer en préfecture, et passer le contrôle de la commission de sécurité. Cette commission est composée d'un représentant de la préfecture, des pompiers, de la gendarmerie et d'un responsable accessibilité. "Elle englobe aussi l'accessibilité pour les personnes handicapées, la circulation au sein de l'établissement, c'est un contrôle global, pas seulement de la sécurité incendie", explique Johanna, propriétaire d'un gîte dans le centre de l'Alsace.

Le maire de la commune assiste également à cette visite. La commission lui remet ensuite son rapport, favorable ou non, à l'ouverture de l'établissement. C'est ensuite à lui de l'autoriser. La commission de sécurité contrôle tous les trois ans les établissements recevant du public (hôtels, gîtes, chambres d'hôtes), notamment pour faire évoluer les établissements au rythme des normes de sécurité.

Être prêt en tant que propriétaire

Pour les propriétaires d'établissements recevant du public, ces installations de sécurité ou d'accessibilité ont un coût auquel il faut se préparer, explique Johanna : "C'est toujours bien d'y penser, on pense plus facilement aux aménagements pour accueillir les personnes, on pense rarement à l'accident, mais ce sont des coûts qui peuvent être non négligeables". On parle ici de système d'alarme centralisé, avec des détecteurs de fumée et des portes coupe-feu reliés, un plan d'évacuation ou encore des trappes à incendie. Autant d'aménagements qu'il faut également faire entretenir régulièrement par des entreprises spécialisées.

D'autre part, si pour les gîtes de moins de 15 personnes, aucune norme n'impose des systèmes similaires, il n'est pas rare d'y croiser des détecteurs de fumée. "On est toujours plus tranquille, affirme Johanna, aujourd'hui dans chaque logement, c'est obligatoire d'en avoir un, il y en a donc dans les gîtes. Ce sont des choses qu'on a chez soi, donc c'est logique d'en installer dans un gîte aussi", conclut-elle.

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