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À Cordes-sur-Ciel, une rue barrée et un début de saison touristique très compliqué

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Le 8 février dernier, un incendie a détruit une maison du centre de Cordes-sur-Ciel (Tarn), un des plus beaux villages de France. Depuis, une ruelle est fermée et prive tous les commerçants du passage des touristes alors que la saison démarre.

La rue totalement barrée empêche une dizaine de commerçants de travailler. La rue totalement barrée empêche une dizaine de commerçants de travailler.
La rue totalement barrée empêche une dizaine de commerçants de travailler. © Radio France - Sandrine Morin

Chaque année, la Semaine Sainte est le lancement officiel de la saison touristique dans les bastides du Tarn, et notamment dans la plus célèbre d’entre elles : Cordes-sur-Ciel. C’est le week-end durant lequel la plupart des commerçants saisonniers réinstallent et rouvrent leurs échoppes et où ils voient défiler des centaines d'Espagnols.

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Mais cette année, c’est très difficile pour une dizaine d’entre eux situés en haut de la porte de l’horloge, rue Raimond VII. La route est totalement barrée à cause d’une maison qui a été fragilisée lors d’un gros incendie le 8 février dernier. Les commerces sont ouverts, mais il faut faire un gros effort, une montée puis une descente (via la rue Saint-Michel) pour pouvoir y accéder.

La maison touchée par un incendie au mois de février.
La maison touchée par un incendie au mois de février. © Radio France - Sandrine Morin

Coupé du monde

La rue en question est donc déserte alors que le reste du village grouille déjà de monde. Les commerçants demandent donc des aménagements à la municipalité. Christophe Mandille tient de mars à décembre une boutique d’objets insolites en ferronnerie rue Raimond VII, "Le miroir des Vanités". Il a rouvert au début du week-end, il passe son temps à guider en espagnol ou en français les passants, mais n’a aucun client.

Des aménagements ?

Ainsi, pour ces commerçants, avec cette rue bouchée, les journées ne servent à rien. "C'est 99% des passages en moins" dit l'un. "C'est zéro, zéro clientèle alors que la semaine de Pâques est normalement décisive", déplore l'autre. Patrice, qui tient une boutique d’ivoire végétal pense qu’il y a des solutions.

"Il faudrait une passerelle au niveau de la zone bloquée, avec un toit qui empêcherait tout gravats de tomber sur les passants en cas de problème. Cela se fait ailleurs". Christophe Mandille ne comprend pas le manque de communication. "Je rouvre ma boutique, mais aucun mail, aucun contact pris de la mairie."

Contactée, la mairie explique que la municipalité ne peut rien faire puisque le bâtiment est privé, que l’expert est passé et qu’un nouveau point sur les travaux sera fait à la mi-mai. Des panneaux tentant de guider un peu mieux les passants ont été installés.

Les commercants en colère de Cordes-sur-Ciel
Les commercants en colère de Cordes-sur-Ciel © Radio France - Sandrine Morin

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