Passer au contenu
Publicité

Une œuvre majeure de Camille Claudel mise aux enchères à Saint-Étienne

"L'Implorante" est la pièce maîtresse du travail de Camille Claudel. Cette sculpture, coulée en seulement une cinquantaine d'exemplaires, est mise aux enchères à Saint-Étienne, ce mercredi 22 novembre. Un bronze estimé à au moins 120 000 euros.

"L'Implorante", l'une des œuvres majeures de Camille Claudel mise aux enchères à Saint-Étienne. "L'Implorante", l'une des œuvres majeures de Camille Claudel mise aux enchères à Saint-Étienne.
"L'Implorante", l'une des œuvres majeures de Camille Claudel mise aux enchères à Saint-Étienne. © Radio France - Anaïs Martin-Cauvy

Ce bronze de la sculpteuse Camille Claudel a été coulée en seulement une cinquantaine d'exemplaires. C'est la pièce maîtresse de la vente aux enchères de Saint-Étienne, ce mercredi 22 novembre. Rarissime, elle est estimée et mise aux enchères à l'Hôtel des ventes du Marais pour 120 000 euros.

Publicité

Agnès Carlier est la commissaire-priseur de l'Hôtel de Vente du Marais en charge de la vente de ce bronze, pour elle, cette pièce est emblématique, "notamment parce que Camille Claudel n'a pas produit énormément de sculptures, mais aussi parce que celle-ci fait partie d'un groupe de sculptures qui s'appelle "L'âge mûr" que l'on peut voir au musée Rodin." C'est dans ce groupe que l'on retrouve "L'implorante". Le bronze représente Camille Claudel, elle-même, "au moment de sa rupture avec Rodin. Elle est à genoux, dévastée et elle implore Rodin qui la regarde mais qui est entraîné par sa nouvelle maîtresse Sophie Postolska".

Camille Claudel dans l'ombre de son frère

Camille était une femme sculpteur de la fin du XIXᵉ siècle et son travail a été longuement étouffé notamment par son frère, Paul. "Et puis, une femme sculpteur, c'était rare, puisqu'à l'époque, les Beaux-Arts n'acceptaient pas les femmes, raconte Agnès Carlier, comme elle avait du talent, elle est rentrée dans l'atelier de Rodin et elle est devenue sa maîtresse". Vient ensuite la rupture, les crises de paranoïa et son internement en 1913, jusqu'à sa mort trente ans plus tard à Montfavet, près d'Avignon.

Agnès Carlier a réussi à mettre la main sur ce bronze, grâce à une cliente stéphanoise : "J'ai eu la chance. Il y a quelques années, j'ai rencontré cette sculpture chez une cliente qui l'avait reçu en cadeau de mariage en 1960".

La vente à lieu à 14h, à l'Hôtel de Vente du Marais de Saint-Étienne. Une vente qui est ouverte à tous pour les curieux. En revanche, si vous souhaitez tenter de vous l'offrir, il faut s'inscrire, être majeur et solvable.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined