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Le château de Haroué continue d'écrire son histoire après le décès de la princesse Minnie de Beauvau-Craon

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Le château de Haroué, en Meurthe-et-Moselle, reste sous l'administration du Centre des Monuments nationaux pour les visites et la location de salles. Le décès récent de la propriétaire des lieux, la princesse Minnie de Beauvau-Craon, ne modifie pas la convention signée en 2021.

Le château de Haroué, côté jardin Le château de Haroué, côté jardin
Le château de Haroué, côté jardin © Radio France - Isabelle Baudriller

Des photos noir et blanc, des tirages argentiques sur les parcs et jardins signés Michael Kenna. L'exposition du photographe anglo-américain est à découvrir au premier étage du château de Haroué jusqu'au 24 septembre. "Le choix n'a rien de gratuit car Kenna a un rapport assez intime avec la Lorraine", souligne Jocelyn Bouraly, administrateur du château de Haroué. "Il y a une dizaine d'années, il est déjà venu photographier le château de Haroué et certaines de ses photos sont présentées dans l'exposition."

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Au fil des pièces, le visiteur découvre également de nombreuses photos de famille de Minnie de Beauvau Craon, décédée le 12 mai dernier. "Minnie a consacré une énergie inlassable à la mise en valeur de Haroué, à sa restauration. C'est vraiment le joyau familial qu'elle a chéri et pour lequel elle s'est battue. Elle a finit par s'identifier à ce château dont elle est l'âme", souligne Jocelyn Bouraly.

Quelques-unes des photos de Michael Kenna exposées à Haroué
Quelques-unes des photos de Michael Kenna exposées à Haroué © Radio France - Isabelle Baudriller

L'édifice du XVIIIe siècle, propriété désormais de Victoria et Sebastian, les enfants de la princesse, reste administré par le Centre des Monuments nationaux (CMN). C'est lui qui assure les visites, la location des salles et l'organisation d'événements depuis 2021 par le biais d'une convention avec la famille d'une durée de six ans et renouvelable.

"C'est un défi sans doute d'administrer ce lieu, de le promouvoir", reconnaît Jocelyn Bouraly alors que le CMN exploite une centaine d'édifices comme l'Arc de Triomphe à Paris ou l'abbaye du Mont-Saint-Michel. "Ça exige qu'on laboure inlassablement le terrain, que l'on tisse des partenariats locaux et régionaux."

Jocelyn Bouraly, administrateur du château de Haroué
Jocelyn Bouraly, administrateur du château de Haroué © Radio France - Isabelle Baudriller

"C'est vrai qu'on est en milieu rural, qu'on n'a pas de très grand flux touristiques. La situation n'est pas catastrophique pour autant. On est quand même sur une belle transversale entre les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Allemagne et le sud de la France. On a un visitorat étranger assez nombreux donc sous ce rapport, il y a un potentiel qui n'est pas encore pleinement exploité." Le château de Haroué a accueilli 10 000 visiteurs l'an passé.

  • Le château de Haroué est ouvert du mardi au dimanche, uniquement en visites guidées (six par jour). Tarifs : 9€50 château et parc, 4€ pour le parc uniquement, gratuit pour les moins de 18 ans.

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