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Indre-et-Loire : malgré la réouverture, des discothèques les gérants ne décolèrent pas

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C'est le grand soir pour les discothèques, elles sont autorisées à rouvrir après une nouvelle fermeture liée à la crise sanitaire. Elles étaient fermées depuis le 10 décembre dernier. En Indre-et-Loire, elles sont une petite vingtaine et la majorité attendra vendredi pour retrouver les clients.

La discothèque The New Vegas à la Croix-en-Touraine rouvre à sa clientèle ce vendredi 18 février La discothèque The New Vegas à la Croix-en-Touraine rouvre à sa clientèle ce vendredi 18 février
La discothèque The New Vegas à la Croix-en-Touraine rouvre à sa clientèle ce vendredi 18 février - ©The New Vegas

Les discothèques sont autorisées à rouvrir leurs portes au public ce mercredi après plus de deux mois de fermeture (10 décembre 2021). En Indre-et-Loire, la majorité attendra vendredi pour retrouver les clients à l'exception du Pim's ou de l'Excalibur à Tours qui rouvrent ce mercredi. Au New Vegas à la Croix-en-Touraine, l'une des deux discothèques situées en milieu rural en Indre-et-Loire, les clients ne pourront retrouver la piste de danse que ce vendredi.

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Comme tous les gérants de boîtes de nuit, Nicolas Brouant le patron et DJ, a fait les comptes. En deux ans, il n'y a eu réellement que trois mois d'ouverture. Alors vendredi, ce sera comme une libération explique-t-il : "Nous avons sorti notre Flyer pour annoncer la réouverture, nous l'avons appelé le week-end de la délivrance. Je pense que je vais verser ma petite larme vendredi en accueillant mes clients. J'ai un lien avec eux, je les considère comme mes gosses". 

La dernière soirée avant la fermeture du New Vegas en décembre dernier
La dernière soirée avant la fermeture du New Vegas en décembre dernier - ©New Vegas

Nicolas Brouant est toujours en colère

Ce ne sont pas les 10.000 euros par mois d'aides publiques perçues lors du premier confinement qui vont combler les pertes réelles des établissements explique ce patron de boîte de nuit âgé de 49 ans qui fait en moyenne à l'année 400.000 euros de chiffre d'affaires, d'autant que les mois de décembre, janvier et février sont de gros mois pour mettre de l'argent de côté : "Le temps que cela se remette en route, est-ce que cela sera suffisant pour tenir l'été sachant que pour certains gérants il y a des prêts garantis par l'État qu'il va falloir commencer à rembourser. Je pense que les dégâts de la Covid, nous n'allons pas les voir maintenant, ce sont dans les deux ans à venir avec toutes ces personnes qui se sont endettées".

Comme beaucoup de ses confrères, Nicolas Brouant espère, une fois la crise sanitaire terminée, que la profession se battra en réclamant son dû, "réparer une injustice" dit-il.

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