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Grand Prix de France Moto : sur le camping bleu, l'ambiance toujours au rendez-vous

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Le Grand prix de France moto, c'est ce week-end ! Aux abords du circuit bugatti les fans sont arrivés pour planter leur tente et faire du bruit, malgré les plaintes des riverains et les consignes de l'Automobile Club de l'Ouest.

Ratatouille sur la moto de Jimmy, un adepte du GP moto Ratatouille sur la moto de Jimmy, un adepte du GP moto
Ratatouille sur la moto de Jimmy, un adepte du GP moto © Radio France - Milena Aellig

Le Grand prix de France moto, c'est ce week-end ! Aux abords du circuit Bugatti, les fans sont arrivés ce vendredi pour planter leur tente et parfois faire (beaucoup) de bruit. Des débordements ont agacé riverains, pilotes et commissaires de courses lors des 24 Heures Motos en avril dernier. Des flyers ont donc été distribués à l'entrée du camping Bleu pour rappeler les règles, mais sur le camping, les passionnés ne sont pas toujours convaincus.

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L'évènement de l'année

Au milieu de la fumée grise qui sort des pots d'échappement, on distingue de grands sourires sur tous les visages. Normal, explique Anthony, le Grand Prix, c'est l'événement de l'année : "Noël, ça arrive toujours vite, mais le GP moto, l'attente est toujours longue". Pour lui, l'ambiance ce sont tous ces moteurs qui pétaradent : "Il faut s'imprégner de l'ambiance et des senteurs des moteurs, du bruit, de tout ça. Ça fait quand même partie du folklore du Grand Prix et des 24 heures, ça va avec. Sinon, si on aseptise tout ça, c'est plus la peine de venir."

Et les riverains dans tout ça ? Il temporise : "Je pense que les riverains se sont peut-être approchés trop près. Je pense que ça, c'est un autre problème. Nous, on est là une fois dans l'année. Donc, je ne pense pas qu'on doit déranger puisque ça."

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Les consignes de sécurités rappelées

Et pourtant si, le bruit dérange et les dérapages des 24 Heures Motos en avril ont poussé l'organisation à distribuer des flyers où l'on peut lire : "l'escalade des rupteurs lors des dernières épreuves, avec des cônes additionnels (...) a généré un nombre très important de plaintes des pilotes, des participants, des commissaires de course et des riverains... Et cela a surtout entraîné un nombre singulièrement inédit d'interventions des secours en raison notamment de brûlures graves !" Un rappel du règlement accompagne ce constat, avec les peines et les amendes encourues (de 68 euros à 1.500 voire 15.000 euros) pour tapage nocturne.

"Le GP, ce n'est pas les 24 Heures"

La plupart prennent ce rappel des règles à la légère, comme Jimmy qui a apporté sa moto avec un pot d'échappement trafiqué énorme. Il l'affiche fièrement devant sa tente, une peluche de ratatouille posée dessus.

Joe et sa moto modifiée
Joe et sa moto modifiée © Radio France - Milena Aellig

Joe aussi laisse sa moto devant sa tente, et prend plaisir à faire du bruit, beaucoup de bruit. Il sait que c'est interdit, mais il a pu rentrer avec, alors il en profite. Présent déjà pour les 24 heures moto, il convient : "Les 24 heures, cette année, c'était un peu trop chaud. Y'avait limite des rupteuses sur tous les campements. C'était un peu trop chaud, y'avait trop de risques". Mais là pour le GP, ils sont minoritaires.

La plupart des fans présents sur le camping insistent, comme Franck, qui vient tous les ans avec Valérie depuis 12 ans : "Les 24 heures moto, c'est vraiment le foutoir. Comme on dit. Le GP, c'est plus convivial, familial, il y a un peu de tout."
Mais pour Benoit et Théo, deux jeunes adeptes, présents depuis deux ans : "c'est aussi l'ambiance qui fait la course". Une course qu'ils suivront de près dimanche pour encourager Fabio Quartararo et Johann Zarco, les deux Français qui seront sur la piste.

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