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"Beaucoup de demandes" : à Enjoy Vélos Épinal, le constat du succès de la pratique du vélo

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Pour sa première édition, Enjoy Vélos Épinal a rassemblé une multitude d'acteurs du monde du vélo ce week-end, l'occasion de mesurer l'explosion de la pratique depuis la pandémie de Covid-19.

Le petit champ de Mars d'Epinal, capitale du vélo le temps d'un week-end. Le petit champ de Mars d'Epinal, capitale du vélo le temps d'un week-end.
Le petit champ de Mars d'Epinal, capitale du vélo le temps d'un week-end. © Radio France - Tristan Barraux

Le petit champ de Mars d'Épinal, capitale du vélo le temps d'un week-end. C'était le premier salon Enjoy Vélos dédié à tous les types de vélos, qu'ils soient urbains, électriques, pliants, etc. Au programme : des stands, des tests possibles de vélos dernier cri et des animations. Un festival au moment où la vente de vélo s'effrite, mais où les Français se mettent de plus en plus au vélo.

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"Cet été on rajoutera 200 vélos pour atteindre 660 vélos parce que ça marche extrêmement bien"

Par exemple, le vélo-cargo qui permet de porter un ou plusieurs enfants, connaît un boom énorme, les ventes multipliées par 11 en trois ans. "Le besoin s'est affirmé notamment pour les citadins et les péri-urbains d'avoir un vélo qui remplace la voiture pour des raisons écologiques, mais aussi pratiques. Il devient beaucoup plus simple maintenant dans certaines grandes métropoles de circuler avec un vélo-cargo", analyse Tristan au stand de la marque Galian, qui en vend pour plusieurs milliers d'euros.

La poussée de la pratique se mesure aussi à l'espace Vilvolt, le réseau de vélo en libre-service dans l'agglomération d'Épinal. "Cet été on rajoutera 200 vélos pour atteindre 660 vélos parce que ça marche extrêmement bien, i y a beaucoup de demandes", se réjouit Thomas Peignard, chargé des mobilités à l'agglomération spinalienne. D'ailleurs, les moniteurs cyclistes français qui donnent des cours, des conseils à tous âges, sont de plus en plus sollicités. "Beaucoup de gens viennent nous voir en disant qu'ils aimeraient aller au travail à vélo, mais qu'ils ont peur de la circulation. Notre rôle est de les mettre en confiance sur le vélo, leur apprendre à lever les yeux, freiner", selon Simon Ogier.

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