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Après 30 ans d'abandon, il est désormais possible de visiter le château de Thézan à Saint-Didier

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Fermé depuis 1993, le château de Thézan, à Saint-Dider, ouvre pour la première fois au public. Ce lieu a eu plusieurs vies depuis sa construction au 16e siècle. D'abord villa romaine puis centre de balnéothérapie et hôpital psychiatrique, il était à l'abandon depuis 30 ans.

Le château de Thézan, à Saint-Didier, ouvre ses portes au public. Le château de Thézan, à Saint-Didier, ouvre ses portes au public.
Le château de Thézan, à Saint-Didier, ouvre ses portes au public. © Radio France - Tanita Fallet

D'un côté, les petites cabines pour hommes. De l'autre, celles pour femme. Au centre : une grande baignoire creusée et des douches à jet, presque comme celles que l'on voit dans les salles de bains modernes. C'est ce que l'on découvre lors de la visite de l'ancien centre de balnéothérapie du château de Thézan. "Le centre thermal a été créé grâce à la qualité et l'abondance de l'eau de Saint-Didier" décrit Pierre de Beytia, co-propriétaire des lieux, qui a racheté le château avec Emmanuel Renoux en 2019. Datant du second empire, ces thermes sont restés en parfait état.

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Des Vauclusiens surpris

Plusieurs Vauclusiens sont venus découvrir le château de 4.000m² pour la première fois. Ils sont très étonnés. "On passe souvent devant le château, confient un visiteur et sa femme. Ces dernières années, il était en mauvais état. On ne pouvait pas imaginer qu'il y avait ça derrière... Des thermes, aussi bien conservés !" Même rengaine pour cette femme originaire de Carpentras. "Quand j'étais petite, c'était un hôpital psychiatrique. J'étais restée sur ça et après j'ai totalement perdu de vue ce château". Pour que les vauclusiens puissent s'en souvenir et le visiter, le château a été rénové à hauteur de 5 millions d'euros.

Sauver l'orangerie

Des rénovations qui ne sont toujours pas terminées. Notamment celles de l'orangerie. Ce jardin d'hiver du 19e siècle connaît des problèmes de structures importants. "Une buanderie sans fondation a été construite sur le mur de l'orangerie et l'entraîne dans sa chute." explique Pierre de Beytia. Pour permettre de la sauver, 300.000 euros sont nécessaires. En partenariat avec la fondation du patrimoine, les deux propriétaires ont alors sollicité l'aide du département, de la direction des affaires culturelles et de mécènes privés. "On demande 60.000 euros au public, mais on espère récolter un peu plus" confie le co-propriétaire. Un appel au don a été lancé. Les travaux ne concerneront que les fondations et l'extérieur de l'orangerie. La décoration aura lieu dans un second temps, s'il y a les financements nécessaires. Le début du chantier est prévu fin d'année.

300 000 euros sont nécessaires pour faire les travaux de sauvegarde de l'Orangerie. Le jardin d'hiver date du 19e siècle.
300 000 euros sont nécessaires pour faire les travaux de sauvegarde de l'Orangerie. Le jardin d'hiver date du 19e siècle. © Radio France - Tanita Fallet

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