Dordogne : les marchés aux cèpes ferment plus tôt que prévu

En 11 jours de marché cinq tonnes de cèpes ont été vendues sur le marché de Villefranche-du-Périgord. D'ordinaire c'est trois fois plus et l'on dépasse même parfois les 15 tonnes . "D'habitude les cèpes arrivent beaucoup plus tôt. Malheureusement il n'y a pas eu assez de pluies et l'arrière saison a été belle. Avec plus d'eau on en aurait eu davantage ", d'après Jean Loucarier le responsable du marché de Villefranche-du-Périgord.

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Mais l'homme n'est pas non plus catastrophé car c'est moins pire que ce qu'il pensait : "À la base on ne pensait pas du tout ouvrir le marché cette année. On pensait qu'il n'y aurait pas un cèpe ." Il reste encore quelques plateaux de cèpes malgré tout sur le marché traditionnel de Villefranche-du-Périgord. Et s'il n’y a pas eu la quantité, il y a eu la qualité : "*Ah oui ! Et en plus c'étaient des cèpes qui pouvaient se conserver pendant 2 ou 3 jours * ", explique Jean Loucarier. Et d'après le responsable du marché, le cèpe fera son retour sur les étals pas avant le printemps.

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Pour la première fois la commune de 866 habitants avait son marché aux cèpes. L'occasion de faire le bilan pour le maire Pierre Duval. 500 kilos ont été vendus , un chiffre raisonnable mais il faudra faire mieux la prochaine fois : "Cela nous a au moins permis de relever les défauts à corriger, ne serait-ce que l'emplacement du bourg. Il faut que l'on se rapproche de son cœur. Vendre des champignons c'est un but, mais animer le bourg en est un autre. De plus on manque encore un peu d'acheteurs, de professionnels notamment qui se dirigent encore naturellement vers les marchés traditionnels comme Mussidan. Il faudra communiquer plus vers des villes comme Angoulême, Limoges voire même Poitiers ", analyse Pierre Duval.