A Colmar, Greenpeace dénonce la dangerosité des réacteurs nucléaires
Une demi-douzaine de militants de Greenpeace se sont mobilisés ce samedi matin sur le marché de la place Saint-Joseph à Colmar. Ils ont fait tourner la "roue de l'infortune du nucléaire", pour dénoncer la dangerosité des réacteurs.
Une demi-douzaine de militants de Greenpeace étaient présents ce samedi matin, sur le marché St-Joseph de Colmar. Ils ont distribué des tracts et sensibilisés les Colmariens sur la dangerosité qui pèse sur plusieurs réacteurs nucléaires en France.
Après des anomalies révélées sur la cuve de l'EPR de Flamanville dans la Manche en 2014, les militants pointent du doigt celles constatées sur de nombreuses pièces fabriquées à l'usine AREVA du Creusot. Actuellement, selon Greenpeace, 30 des 58 réacteurs du parc nucléaire français sont touchés par ces anomalies, 10 ont été détectées par l'Autorité de sûreté nucléaire à la centrale de Fessenheim, située à une trentaine de kilomètres de Colmar.
"Le début de l'enquête a montré que sur les 9.000 dossiers de fabrication examinés au Creusot, 400 pièces produites depuis 1965 ont révélées des anomalies, dont une cinquantaine en service sur le parc nucléaire français", explique Chloé Gignet, militante de Greenpeace à Colmar.
Greenpeace et ses militants demandent que l’ensemble des réacteurs concernés par les anomalies soient mis à l’arrêt le temps que la qualité et la sûreté des pièces soient contrôlées. Selon l'organisation, il en va de la sûreté des populations vivant à la proximité des réacteurs nucléaires.
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