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Dans le Cher et l'Indre, les vendanges 2023 débuteront vers le 15 septembre

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Les vendanges ne devraient pas débuter avant mi septembre en Berry, contre fin août l'an dernier. Une date presque "normale" après des années de vendanges précoces. Mais il y a encore une vingtaine d'années, on commençait à couper le raison fin septembre, voire début octobre.

Le raisin sera mûr un peu plus tard, en Berry par rapport aux précédentes années Le raisin sera mûr un peu plus tard, en Berry par rapport aux précédentes années
Le raisin sera mûr un peu plus tard, en Berry par rapport aux précédentes années © Radio France - Michel Benoit

Dans l'Indre et le Cher, les vendanges 2023 ne devraient pas commencer avant le 15 septembre cette année. Et c'est traditionnellement par le pinot gris que les vendanges commencent en Berry, avec le vignoble de Reuilly dans l'Indre. Le temps un peu moins chaud début août a ralenti la maturation des raisins, mais cela s'annonce bien globalement pour les six appellations berrichonnes : Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Châteaumeillant et Valençay.

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Les dernières années, très ensoleillées, avaient tendance à faire monter trop haut le taux de sucre ; les viticulteurs ne seront pas confrontés à cette difficulté cette année. se réjouit Hélène Mardon, co-présidente de l'appellation Quincy : "Là, on voit bien que le raisin encore un peu vert, n'est pas complétement mûr. On a encore des taux de sucre un peu bas et des acidités encore marquées. Il faut donc lui laisser un peu de temps. On est à dix degrés pour le taux de sucre. Il faut qu'on arrive à douze, voire douze et demi."

Hélène Mardon, co-présidente de l'appellation Quincy
Hélène Mardon, co-présidente de l'appellation Quincy © Radio France - Michel Benoit

Surveiller le mildiou

La vinification devrait être plus simple également puisque l'année à été globalement équilibrée. Mise à part la grêle qui a haché les vignes à Preuilly au mois de juin, il n'y a pas eu cette année d'épisodes climatiques dévastateurs : "On a eu un printemps un peu humide quand même, poursuit Hélène Mardon. Sur notre domaine, on est en bio. Il a fallu être très vigilants et faire beaucoup de préventif, mais on n'a pas eu de gros coups de chaud, de gros coups de froid, ni d'eau trop importante non plus."

Il a fallu surveiller la menace du mildiou en Quincy mais aussi celle du black-rot, "un champignon qui nous avait bien impacté l'an dernier sur nos parcelles, explique Hélène Mardon*. "Il se développe sur grappes et grignote les raisins au fil du temps si on n'intervient pas. On utilise des traitements préventifs à base de cuivre contre le black-rot, et de soufre contre le mildiou."*

Le raisin va encore mûrir une quinzaine de jours en Berry
Le raisin va encore mûrir une quinzaine de jours en Berry © Radio France - Michel Benoit

Le millésime 2023 s'annonce donc bon, mais la prudence reste de mise. Les viticulteurs devront encore composer cet hiver avec une certaine tension sur le verre. L'achat de bouteilles aura sans nul doute un coût plus élevé qu'avant le début de la guerre en Ukraine.

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