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Une micro-sucrerie bio va bientôt produire le premier sucre complet à base de betteraves à Escaudoeuvres

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Un sucre qui n'existe pas pour le moment car aujourd'hui le sucre complet est uniquement issu de la canne à sucre et produit en Amérique latine. La coopérative la Fabrique à sucres va donc proposer une nouvelle filière locale bio d'ici 2025.

Sébastien Lemoine, agriculteur à Gouzeaucourt et président de la coopérative la Fabrique à Sucres à l'origine du projet de sucrerie bio à Escaudoeuvres Sébastien Lemoine, agriculteur à Gouzeaucourt et président de la coopérative la Fabrique à Sucres à l'origine du projet de sucrerie bio à Escaudoeuvres
Sébastien Lemoine, agriculteur à Gouzeaucourt et président de la coopérative la Fabrique à Sucres à l'origine du projet de sucrerie bio à Escaudoeuvres © Radio France - Rafaela Biry-Vicente

Après la fermeture de Tereos, Escaudoeuvres va donc bientôt avoir une nouvelle sucrerie, une micro sucrerie bio qui ne produira sur l'année que l'équivalent d'une journée chez l'ancien géant du sucre, mais il s'agira du premier sucre complet à base de betteraves "complet complet, avec tous les éléments de la betterave, avec des minéraux, des vitamines" explique Sébastien Lemoine agriculteur à Gouzeaucourt et président de la coopérative.

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Un  process 50% moins énergivore qu'une sucrerie conventionnelle

Un projet lancé il y a 8 ans par des agriculteurs du Cambrésis, rejoints ensuite par des chercheurs bretons pour élaborer le process, déjà testé sur des micros unités depuis 3 ans. Un process très différent de celui des sucreries traditionnelles précise Sébastien Lemoine agriculteur à Gouzeaucourt : "c'est moins énergivore, on utilise 50% d'énergie en moins, et pour laver les betteraves on utilisera l'eau d'évaporation on sera autonome en eau".

Un sucre plus vanillé que le complet issu de la canne à sucre très apprécié par les futurs acheteurs et transformateurs assure Sébastien Lemoine, un moyen aussi pour eux de relocaliser leur approvisionnement.

L'objectif aussi c'est de rentabiliser l'outil en étant polyvalent, en travaillant sur la transformation "des légumes impropres à la consommation, tordus, fendus, abîmés, qu'on pourra transformer en sirop en jus, l'idée c'est que l'unité ne travaille pas 100 jours pour la betterave, mais au moins 10 mois dans l'année" espère Sébastien Lemoine qui table sur 3/4 temps plein et une dizaine de saisonniers pour le lancement de cette sucrerie en 205. Les travaux doivent commencer en début d'année prochaine.

Un projet qui a reçu les soutiens du conseil régional, conseil départemental, mais aussi de l'agence de l'eau.

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