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Un premier cas de MHE, maladie hémorragique épizootique, dans les Landes

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Le syndicat FDSEA annonce, ce jeudi 5 octobre, un premier cas de MHE, maladie hémorragique épizootique dans les Landes. Selon le ministère de l'agriculture, la France compte, au moins, une vingtaine de foyers, essentiellement dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques.

Une vache de la race blonde d'Aquitaine, photo d'illustration Une vache de la race blonde d'Aquitaine, photo d'illustration
Une vache de la race blonde d'Aquitaine, photo d'illustration © Maxppp - Christian Wattier

Après les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, c'est au tour des Landes d'être touchées par la MHE : la maladie hémorragique épizootique. Selon la FDSEA, le premier cas landais a été détecté sur un taureau, dans un élevage de vache allaitante du Nord Est du département.

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Un taux de mortalité de moins de 1%

La France compte donc, au moins, 20 foyers avérés de MHE** : cette maladie réapparue en Europe via l'Espagne à la fin de l'année 2022 et transmise par un moucheron piqueur.  Selon les experts, la mortalité est très faible chez les bovins : moins de 1%. Elle n'est pas transmissible à l'homme et la consommation de viande est sans danger pour la santé.

Les conséquences sont économiques puisque les exportations vers l'étranger sont bloquées dans la dizaine de départements placés en zone réglementée (totalement ou partiellement). Les Landes sont concernées depuis le 20 septembre. Le ministre de l'agriculture, Marc Fesneau, a cependant annoncé, ce mercredi 4 octobre, lors du Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne, que la situation avec l'Espagne était "débloquée", qu'il avait bon espoir "concernant l'Italie" mais "ce sera plus long avec le Maghreb".

La FDSEA demande un accompagnement financier à l'Etat

L'apparition d'un foyer landais ne durcit donc pas les contraintes auxquels les éleveurs landais étaient déjà soumis. Elles ont même été assouplies depuis le 1ᵉʳ octobre. Le transport des bovins, hors zone réglementée, est autorisé, de nouveau. Il est soumis à une désinsectisation du bétail dans les sept jours qui précédent le transport ainsi qu'à un test PCR.

Ces contraintes sanitaires ont un coût, alerte le syndicat FDSEA. Ses représentants demandent le soutien financier à l'État pour supporter les frais de désinsectisation et d'analyses. Un courrier va être envoyé à la préfète des Landes dans les jours qui viennent.

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