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Que reste-t-il de la production de violettes à Toulouse ?

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Emblème de Toulouse au XXe siècle, plus de 600 familles cultivaient la violette au nord de la Ville rose. Les producteurs sont désormais bien moins nombreux, à Lalande ou Aucamville. On en parle avec Hélène Vié, fondatrice de la maison de la violette de Toulouse.

Des violettes de Toulouse cultivées en pot par Hélène Vié Des violettes de Toulouse cultivées en pot par Hélène Vié
Des violettes de Toulouse cultivées en pot par Hélène Vié © Radio France - Mathilde Lecoq

C'est l'hiver que fleurit la fleur couleur parme et que l'on peut faire des bouquets de violettes. Plus de 600 familles vivaient de la culture de la violette au début du XXe siècle, au nord de Toulouse. Des maraîchers toulousains ont créé la première coopérative d'Europe pour vendre des bouquets.

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Il subsiste aujourd'hui une poignée de producteurs seulement qui proposent la fleur coupée, ou bien en pots. Hélène Vié est productrice dans le quartier de Lalande à Toulouse et fondatrice de la Maison de la violette, située sur une péniche sur le canal du Midi, près de la gare Matabiau.

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La violette est cristallisée à Toulouse, délicatement enrobée de sucre, en 1900. Le parfum est crée en 1936. Dans les années 50 sont commercialisés le sucre d'orge, la poupée folklorique marchande de violettes. Hélène Vié cuit la violette pour en faire des confitures. La feuille permet aussi de faire des tisanes aux vertus antioxydantes. La Maison de la violette à Toulouse réalise 10% de son chiffre d'affaires à l'international : en Europe, au Japon et en Australie.

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