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Pour faire oublier les "vendanges de la honte", le SGV Champagne promet des mesures lors de son AG annuelle

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Le Syndicat Générale des Vignerons de la Champagne a 120 ans. Lors de son assemblée générale annuelle, son président est revenu sur la récolte 2023 tout en se projetant dans l'avenir. Des solutions pour proposer de meilleures conditions d'hébergement aux saisonniers seront présentées prochainement.

L'assemblée générale des 120 ans du SGV Champagne. L'assemblée générale des 120 ans du SGV Champagne.
L'assemblée générale des 120 ans du SGV Champagne. © Radio France - Jeanne Maisiat

Cela fait 120 ans que le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne (SGV) existe ! Ce jeudi  avait lieu la traditionnelle assemblée générale du syndicat au Millésium d'Epernay. Cette grande réunion a permis de revenir sur les résultats de l'année 2023, et sur les vendanges dites "de la honte". Quatre personnes ont perdu la vie cet été alors qu'elles travaillaient sur différents coteaux en pleine canicule. Un hébergement collectif de vendangeurs a aussi été fermé par le préfet. Une cinquantaine de travailleurs sans papiers y étaient hébergés dans des conditions insalubres, et sans contrat de travail.

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Pour ne "plus jamais revivre ça", le président du SGV Maxime Toubard indique que des mesures seront présentées dans les prochaines semaines. "Je crois que les Champenois ont eu honte de ce qu'il s'est passé. Il faut à la fois trouver des solutions techniques parce qu'une vendange c'est une courte durée et il faut être présent. Ça dure 8 à 10 jours, donc on ne peut pas dire on étale ça sur deux mois. On a des contraintes techniques, qualitatives, champenoises importantes et puis surtout des contraintes humaines et sociales importantes aussi. Comment loger 100.000 personnes en une période extrêmement courte, dans un contexte où le travail est difficile ?"

Parmi les idées évoquées, il y a celle de dire aux vignerons de rouvrir leurs vendangeoirs, "d'ouvrir la maison de la grand-mère. Avant, on arrivait à mettre facilement 100 000 personnes dans les villages. Aujourd'hui, il y a un désengagement des vignerons sur la période des vendanges qui est évident, même si on aimerait dire autre chose. L'ambition est de trouver des solutions pragmatiques, efficaces. On ne peut pas construire un hébergement pour juste une semaine par an. Donc il faut trouver des solutions."

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