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Plan loup 2022 : pour la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, la population de loups est sous-estimée

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La population de loups progresse en France, mais, selon les syndicats d'éleveurs, elle progresse plus vite que selon l'Office Français de la biodiversité. Ils demandent, par conséquent, plus de prélèvements que le nombre prévu pour cette année.

Loup (Illustration) Loup (Illustration)
Loup (Illustration) © Radio France - Bernard Tessier

Le 27 juin dernier, la préfecture de région Auvergne-Rhône-Alpes a rendu public les comptages effectués par l'Office Français de la biodiversité (OFB) et fixé, à la suite, le nombre de loups qui pourront être prélevés, ou abattus, cette année en France. La population loup progresse et les autorisations aussi a précisé cette préfecture. De 783 loups recensés à la sortie de l'hiver 2020-2021, nous sommes passés à 921 à l'issu de cet hiver 2021-2022. Par conséquent, le nombre de prélèvements possibles, pour limiter la progression géographique de l'animal et les dégâts sur les élevages, passe de 118 l'an passé à 174 cette année

Les syndicats demandent 300 prélèvements

Cette progression ne satisfait pas les syndicats d'éleveurs comme la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) qui affirment que la population de grands canidés est plus importante, sans pour autant donner de chiffre national. Dans un communiqué, ces organisations estiment que "bien que la méthode de comptage demandée par le CAF loup ait été initiée, sa mise en œuvre est très insatisfaisante. En effet, la plupart des indices de présence du loup remontés n’ont pas pu être traités dans le cadre du dispositif de comptage de l’OFB".

En conséquence de quoi, les sections iséroises, notamment de la FNSEA et des JA, demandent "que soient prélevés 300 loups en 2022, d’autant que le plafond de prélèvements de loups 2021 n’a pas été atteint du fait du refus de l’administration d’octroyer des tirs de défense pour protéger les troupeaux prédatés ou à freiner l’intervention des louvetiers en appui aux éleveurs en zone de prédation". Les syndicats réclament en outre que le futur PNA Loup (Plan national d'actions) 2023 soit "un véritable plan de sauvegarde du pastoralisme, de l’élevage en plein air et un plan de régulation de l’espèce lupine. Il doit permettre d’accorder aux éleveurs soumis au risque de prédation le droit de défendre leurs troupeaux par des tirs de défense".

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