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La récolte des fruits et légumes sera moins pire que prévue en Indre-et-Loire

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Comme les céréaliers, les producteurs de fruits et légumes redoutaient une récolte 2016 très difficile. La faute à ce printemps pourri et aux pluies exceptionnelles qui ont retardé toutes les cultures. Mais l'été chaud et sec a permis de sauver à peu près la saison.

Malgré un printemps pourri, les pommes de Franck Quinque ont obtenu le bon calibre.
Malgré un printemps pourri, les pommes de Franck Quinque ont obtenu le bon calibre. © Radio France

Des vergers sous l'eau, des champs de melon inondés... Le printemps pourri que l'on a connu en Touraine a fait craindre le pire aux producteurs de fruits et légumes. Mais finalement, la catastrophe tant redoutée ne devrait pas avoir lieu.

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Pourtant, à quelques jours de ses récoltes de pommes, Gilles Debruyn chiffre à -40% ses pertes en production. "Les fruits sont trop petits, les calibres seront moindres, et aujourd'hui, c'est la canicule qui empêche nos fruits de grossir".

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Dans son exploitation des Vergers de la Manse, près de Ste-Maure-de-Touraine, son activité de transformateur est aussi touchée. " Moins de pommes industrielles, ce sera donc moins de jus de fruit à produire." Conséquence aussi sur l'emploi avec des saisonniers moins nombreux.

Situation bien meilleure du côté d'Azay-le-Rideau

Dans ses vergers de la Ganeraie, Franck Quinque, lui, a retrouvé le sourire. En tout cas pour ses pommes. " C'est pas la récolte du siècle, mais elle sera satisfaisante". Ici, les calibres sont bons pour ses pommes honey crunch, une variété qui nous vient des Etats-Unis. Une variété qui comme les Pink Lady, est encadrée commercialement. Une aubaine pour éviter une guerre des prix toujours défavorable au producteur. Au total, il espère produire près de 1200 tonnes de pommes et de poires.

Le soleil du mois d'août redonne un petit peu le sourire à Patrick Richard
Le soleil du mois d'août redonne un petit peu le sourire à Patrick Richard © Radio France

Du côté des melons en revanche, c'est encore l'incertitude. Chez Patrick Richard, à Lemeré, on n'oublie pas le début de saison raté en juillet. 3 semaines de retard pour une demie-récolte au final. Aujourd'hui, avec le soleil et la chaleur, ses melons Gaston ont retrouvé des rendements normaux. "Mais ce qui est perdu est perdu. D'autant plus que maintenant, toute la production française arrive en même temps sur les marchés et les prix chutent car la demande a du mal à suivre". Seul un excellent mois de septembre pourrait lui sauver la saison.

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