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Il quitte son emploi pour ouvrir une champignonnière dans une carrière en Dordogne

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Après avoir quitté son travail à Bordeaux, Richard Lapierre s'est installé en Dordogne pour se lancer dans la culture de champignons. Dans une carrière à Paussac-et-Saint-Vivien, il produira à partir du mois de mai des pleurotes et des shiitake.

Richard Lapierre va installer sa culture de champignon sur un ancien site d'extraction de calcaire Richard Lapierre va installer sa culture de champignon sur un ancien site d'extraction de calcaire
Richard Lapierre va installer sa culture de champignon sur un ancien site d'extraction de calcaire © Radio France - Gabin Grulet

Les immenses murs de la carrière se dessinent au bout du chemin tortueux. Des engins de chantier s'activent. Richard Lapierre, le nouveau propriétaire des lieux, supervise les travaux qui débutent sur l'ancien site d'extraction de calcaire. En mai prochain, ce Bordelais récemment installé à Brantôme, en Dordogne, se lance dans la culture de champignons à Paussac-et-Saint-Vivien.

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"Bienvenue sur le site", lance-t-il avec fierté, avant d'ouvrir la porte en ferraille creusée dans la roche. Derrière elle, 400 mètres carré de volume, pour l'instant complètement vide, qui deviendront bientôt le lieu de production de "La Carrière aux Champignons", la marque que Richard a créée.

Des pleurotes et des Shiitake

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Le futur cultivateur s'y voit déjà. "Là je vais mettre des pleurotes sur des grandes étagères, montre-t-il, et de l'autre côté du Shiitake". Ici, il ne sera pas possible de trouver des cèpes ou des champignons de Paris, Richard a visé plus original. "Ca permet d'avoir une offre complémentaire", explique celui qui vante les bienfaits de ces champignons pour la santé : "Le Shiitake, c'est un champignon asiatique identifié pour ses vertus antioxydantes. Il est même surnommé le 'champignon de la longévité'."

Des champignons populaires mais qui ne sont pas connus par tout le monde. Son objectif n'est pas seulement de les vendre, mais aussi de les faire découvrir au grand public. "Je veux faire de la pédagogie, accueillir des jeunes et des moins jeunes, leur faire visiter la carrière et leur présenter les champignons", assure-t-il. La carrière pourrait devenir un lieu de rencontre avec des visites et un marché de producteurs locaux.

A l'ouverture, Richard Lapierre souhaite produire 150 kilos de champignons par semaine. Il en vendra directement sur le site, sur des marchés ou à des restaurants. Il espère dans un premier temps en tirer un SMIC pour en vivre puis commencer à rembourser son investissement.

"Je peux les regarder pendant des heures"

L'idée est venue d'un ras-le-bol. Un jour, Richard n'a plus supporté son travail dans les ressources humaines et les injonctions de sa hiérarchie. "J'ai trouvé les ressources et le moment pour dire non", confie-t-il. Après plusieurs projets avortés, le champignon est apparu comme une évidence. "Tout s'est aligné, c'est étrange mais c'est comme s'il y avait quelque chose qui m'a attiré", affirme même le futur cultivateur.

Ce produit lui rappelle ses souvenirs d'enfance, lorsqu'il partait en cueillir avec sa famille dans les bois de Charente. "C'est un plaisir qui ne s'invente pas, qui se créé pas artificiellement", déclare celui qui dit pouvoir "regarder un champignon dans sa main pendant des heures". En attendant le début de sa production au mois de mai, il réfléchit déjà à des plats qu'il pourrait également vendre : par exemple une blanquette de pleurotes ou une soupe japonaise aux Shiitake.

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