"Il faut maintenir la pression pour avoir des positions claires", Denis Bully, le président de la FDSEA80

Des avancées qu'il faut confirmer et surveiller à deux jours de l'ouverture du Salon International de l'Agriculture. Comme les représentants de la FNSEA, Denis Bully, le représentant départemental dans la Somme de la Fédération des agriculteurs, estime qu'il ne faut pas relâcher la pression. Il était l'un des invités de la matinale spéciale de France Bleu Picardie au lycée agricole Le Paraclet à Cottenchy ce jeudi 22 février.

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La FNSEA et la Confédération paysanne avaient salué dès mercredi " des avancées certaines " après les nouvelles annonces de Gabriel Attal en réponse à la crise agricole . Mais le syndicat majoritaire attend toujours "un calendrier clair".

Maintenir la pression

Pour Denis Bully, il faut maintenir la pression jusqu’au SIA pour avoir des positions claires. La FDSEA le fera avec une manifestation et une journée dans le salon.

Moins d'administratif pour les agriculteurs

La pression des contraintes administratives sur le métier d’agriculture commence à peser estime Denis Bully.
" Les contraintes administratives pour moi sont aussi source de contraintes pour de la compétitivité sur nos exploitations. Tant que vous passez votre temps derrière un ordinateur ou à remplir des papiers, vous n'êtes pas sur votre exploitation pour produire ".

Lui considère que l’Europe n’est pas l’ennemi des agriculteurs, mais que les pistes pour l’avenir passent par une Europe forte.

Les pistes pour l’avenir

Pour Denis Bully, l'une des pistes pour l'avenir, c'est d'abord moins de production, mais ce n'est pas la seule piste. Il ne faut pas oublier que les productions animales conservent un intérêt.

" Ce qu'il faut aussi considérer, c'est que les productions animales ont aussi un intérêt dans globalement dans l'agriculture, parce qu'elles représentent un cercle vertueux sur les exploitations. Quand on parle aussi de restriction d'utilisation d'engrais minéraux ou de choses comme ça, on a aussi un intérêt à préserver l'élevage dans des zones dites intermédiaires ".