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Il est venu le temps des cerises!

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La cueillette a débuté dans les vergers loirétains. La cerise s'annonce abondante et de bonne qualité dans le département. Les producteurs peuvent compter sur une main d'oeuvre fournie et qui a afflué après le déconfinement. Exemple à St-Hilaire St-Mesmin la "capitale de la cerise de l'Orléanais".

La récolte a débuté sous de bons auspices dans les vergers du Loiret La récolte a débuté sous de bons auspices dans les vergers du Loiret
La récolte a débuté sous de bons auspices dans les vergers du Loiret © Radio France - Johan Gand

Devant sa table à trier, Jean-Noël Gidoin, président de l'association des producteurs de cerises du Loiret, admire la récolte. Les conditions ont été favorables, les branches sont bien chargées et la qualité est au rendez-vous.

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L'année 2020 s'annonce bonne en quantité et en qualité
L'année 2020 s'annonce bonne en quantité et en qualité © Radio France - Johan Gand

Des envies de barquette en plastique

L'arboriculteur s'est occupé de ses protégés pendant tout le confinement. Il a noté aussi l'envie grandissante des consommateurs de vente directe qu'il pratique dans son magasin de la Ferté-St-Aubin. Et effet du COVID ou pas, une nouvelle tendance s'est dégagée. Jean-Noël Gidoin n'y croyait pas au départ mais ses clients lui donné tort, ils ont plébiscité la vente en barquettes plastique de 500g, au détriment du vrac. "Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir peur de toucher les fruits" s'interroge le producteur mais il a noté cette "mode" et envisage d'écouler quasiment un quart de la production de cette année sous cette forme. Evidemment ce n'est pas très écolo avec tout ce plastique, ni très bon marché car "rien qu'en main d'oeuvre, cela représente entre 1 euro 50 et 1 euro 80 supplémentaire au kilog" mais le client est roi et il faut s'adapter aux envies du consommateur.

Pourtant loin de la tendance à moins de plastique, la vente en barquette semble appréciée par les consommateurs.
Pourtant loin de la tendance à moins de plastique, la vente en barquette semble appréciée par les consommateurs. © Radio France - Johan Gand

De la main d'oeuvre à foison

Côté main d'oeuvre, c'est comme pour la production, l'année 2020 a été abondante. Pendant le confinement, pas mal de personnes ont entendu l'appel à venir travailler dans les champs ou les vergers. Mais il a fallu attendre vraiment le déconfinement et la mi-mai pour débuter le recrutement des saisonniers chargés de récolter les cerises. Et cette année, Jean-Noël Gidoin a eu plus de demandes que d'offres. "Il y a eu beaucoup d'étudiants qui n'avaient plus cours et puis pas mal d'intérimaires qui se retrouvaient sans contrat et ne voulaient pas rester inactifs, donc on a eu beaucoup de demandes" explique le producteur. 

Les saisonniers chargés de cueillir, trier et ranger les cerises sont partis pour plusieurs semaines de travail
Les saisonniers chargés de cueillir, trier et ranger les cerises sont partis pour plusieurs semaines de travail © Radio France - Johan Gand

La récolte va durer encore plusieurs semaines et malgré les premières tendances intéressantes, il faut rester sur le qui-vive "3 jours de pluie de suite et on repart à zéro" tempère Jean-Noël Gidoin. Pas forcément le signe non plus d'une bonne affaire financière "on est sur un marché national et c'est le flux de consommation qui détermine les prix". Mais la crise du COVID a aussi renforcé l'envie des consommateurs de manger plus local, Jean-Noël Gidoin attend donc que cela porte ses fruits.

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