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Grippe aviaire en Dordogne : les particuliers aussi confinent leurs volailles

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L'épidémie de grippe aviaire gagne du terrain en Dordogne. On compte désormais 12 foyers déclarés dans le département. Pour limiter la propagation du virus, toutes les volailles doivent être confinées, y compris celle des particuliers.

Les poules, oies et poulets doivent être confinés ou protégés par des filets. Les poules, oies et poulets doivent être confinés ou protégés par des filets.
Les poules, oies et poulets doivent être confinés ou protégés par des filets. © Radio France - Jeanne de Butler

"Devant la recrudescence des cas d’influenza aviaire, il est aussi demandé aux propriétaires privés de basse-cours à utilisation non commerciale d’impérativement mettre en place les mesures suivantes : confiner les volailles ou mettre en place des filets de protection sur la basse-cour (...)", peut-on lire dans chaque nouveau point de situation de la préfecture sur l'épidémie de grippe aviaire. 

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Depuis la découverte des premiers foyers début avril, les pouvoirs publics appellent professionnels et particuliers à la vigilance. Pour limiter la propagation du virus, ces derniers doivent eux aussi respecter certaines règles, et notamment le confinement ou la mise sous filet de leurs poules, poulets et oies. A côté de Cendrieux, Michèle a confiné ses poules le week-end même de la découverte du premier foyer. Mirabelle et Julie, ses deux poules rousses vivent depuis dix jours dans un tout petit enclos grillagé sous leur couvoir. "Elles sont malheureuses", soupire Michèle. Les deux volatiles avaient pour habitude de courir dans le grand jardin toute la journée et de picorer l'herbe grasse, le long de la maison. "Elles ne sont pas du tout habituées à ça... Elles ont l'habitude qu'on vienne les ouvrir le matin mais là à chaque fois qu'on s'approche d'elles, et qu'elles voient que rien ne se passe, elles grognent... Puis elles s'ennuient, et je me demande combien de temps cela va durer parce que ce n'est pas drôle", dit-elle le coeur gros. 

Ses poules font même de faux oeufs ces derniers jours, sans coquille. Et pour Michèle, c'est forcément à cause du confinement forcé. Pour autant, elle comprend bien qu'il faut en passer par là. Depuis le début de l'épizootie, plus de 100.000 volailles ont déjà été abattues dans le département. 

750 euros d'amende 

Un peu plus loin le long de la départementale, certains s'affairent encore. Chez David et Claire, les 15 poules sont bien enfermées dans une volière de l'autre côté de la maison ; il faut maintenant s'occuper des cinq oies. David et Claire montent un filet autour des bêtes. "La grippe aviaire ça fait longtemps que ça existe, on savait qu'il faudrait le faire à un moment ou à un autre", explique David.
Des élevages de canard, il y a en un à 500 mètres de chez lui, et un autre de l'autre côté de la colline. "Ça explose là, il y en a partout", dit-il. "Nous on le fait pas par peur des autorités, mais parce qu'on veut protéger nos bêtes et aussi les volailles aux alentours", précise-t-il. Et en cas de non-respect du confinement, l'amende est salée : 750 euros par volaille. 

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