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Grippe aviaire dans les Landes : 200.000 canards sont en train d'être abattus

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Depuis quelques jours, les Landes font face à un nouvel épisode de grippe aviaire et les chiffres ne font qu'augmenter. Ce lundi après-midi, la préfecture, qui a fait un point, comptait six foyers, ainsi que deux suspicions. 70.000 canard ont déjà été abattus.

Les mesures de mises à l'abri venaient juste d'être assouplies dans les Landes. Photo d'illustration. Les mesures de mises à l'abri venaient juste d'être assouplies dans les Landes. Photo d'illustration.
Les mesures de mises à l'abri venaient juste d'être assouplies dans les Landes. Photo d'illustration. © Radio France - Renaud Biondi-Maugey

Les chiffres ne font qu'augmenter de jour en jour. Alors que vendredi dernier les Landes comptaient quatre foyers de grippe aviaire confirmés, nous en sommes désormais à six. La préfecture du département a fait un point ce lundi après-midi. Six foyers donc, dans cinq communes différentes : Bordères-et-Lamensans, Benquet, Cazères-sur-l'Adour, Aire-sur-l'Adour et Le Vignau. Toutes se situent dans cette zone frontalière avec le Gers. Pour tenter de freiner la propagation du virus, 70.000 canards ont dû être abattus ces derniers jours. Il faudra en euthanasier 200.000 au total.

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La contamination proviendrait du Gers

Parallèlement, les scientifiques continuent de chercher, d'essayer de comprendre, comment et pourquoi les Landes se retrouvent confrontées à un tel épisode. En plein mois de mai, c'est inédit. Alors le variant actuel est séquencé. Si les résultats ne seront connus que dans quelques semaines, les spécialistes ont déjà remarqué qu'il ressemble très fortement à celui qui avait touché le Gers lors de la crise précédente. Conclusion : le virus n'avait jamais disparu.

Deux possibilités : soit les désinfections effectuées dans le département voisin n'ont pas suffi, soit c'est la faune sauvage qui a gardé et transmis le virus. Si cette seconde hypothèse se confirme, c'est préoccupant car cela signifie que la grippe aviaire est maintenant endémique, qu'elle est constamment présente, et donc, peut s'attraper à tout moment. Maintenant, si ce n'est un peu de beau temps pour ralentir la circulation du virus, dans le secteur, tout le monde est catégorique. Il n'y a qu'une seule solution : le vaccin.

Pour le vaccin, il y aura des prioritaires

Celui est très attendu et pour gagner du temps, l'Etat a déjà passé commande : près de 90 millions de doses, pour toute la France (il en faudra deux par animal). Des vaccins qui ne sont pas encore prêts, actuellement en fabrication. Un premier est déjà homologué, un second est sur le point de l'être. Mais la DRAAF l'a rappelé : le précieux produit ne sera pas disponible avant octobre.

Comme pour le Covid, il va d'ailleurs falloir prioriser. Les premiers à en bénéficier seront les canards reproducteurs indique la DRAAF, "pour assurer la continuité de la filière". Viendront ensuite les animaux des zones les plus à risque. Alors est-ce que les Landes en feront partie ? On peut l'imaginer mais c'est trop tôt pour le dire. Enfin, la DRAAF prévient qu'une fois le vaccin administré, les éleveurs devront surveiller leurs canards, s'assurer que tout va bien, qu'il n'y a pas d'effet secondaire, comme sur un humain. Surveillance qui aura un coût très important.

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