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Des résidus de pesticides dans la majorité des fruits et légumes "conventionnels"

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Ce n'est pas vraiment une surprise, et une étude le confirme : plus de 70% des fruits et plus de 43 % des légumes contiennent des résidus de produits phytosanitaires.

Le marché de Noailles à Marseille
Le marché de Noailles à Marseille © Radio France - Tony Selliez

C'est l'association "Générations Futures" qui a décidé de publier une nouvelle étude sur les fruits et légumes dits "conventionnels", c'est-à-dire ne provenant pas de l'agriculture biologique. Elle porte à la fois sur plusieurs années (période 2012-2017) et sur 13.300 analyses. La conclusion : 71,9 % des échantillons de fruits et 43,3 % des légumes présentent des résidus de produits phytosanitaires. Pire, les seuils légaux autorisés sont même dépassés dans 3% des fruits et des légumes.

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Le maïs s'en sort le mieux

Croquer une pomme -fruit frais le plus consommé en France-, c'est s'attaquer à un fruit qui en moyenne subirait plus d'une d'une trentaine de traitements phytosanitaires dans l'année. Alors, forcément, pas de miracle.

Mais il y a aussi des années pires que d'autres. Exemple en 2016 : des pesticides sont retrouvés dans absolument tous les échantillons de pamplemousses, de pêches, de nectarines, de framboises, groseilles, abricots ou encore céleris-raves et herbes fraîches.

Alors, dans l'ensemble, quels sont les fruits les plus touchés ? Ceux qui contiennent des pesticides dans au moins 85% des cas : les cerises, les clémentines et mandarines, le raisin,et les pamplemousses. Viennent juste après : Les pêches et nectarines, fraises, oranges, abricots et les pommes. Les moins contaminés en revanche : les kiwis et les avocats.

Pour les légumes maintenant, dans le rouge : les céleris, les herbes fraîches, les endives et les salades.  Et les moins touchés, au contraire : les pastèques, les navets, les oignons, mais aussi les brocolis, les potirons, les betteraves, et les asperges. Le maïs, lui, ne présenterait absolument aucun résidu depuis 6 ans

Le bio pas totalement à l'abri

Le biologique, solution miracle ? Pas si sûr. D'après une autre étude, cette fois signée de "60 millions de consommateurs", le bio ne serait pas non plus une garantie à 100%. Pour les pommes et les bananes bio analysées, il n'y aurait ceci dit pas de traces de pesticides. En revanche, les résultats sont plus inquiétants dans les laits, les œufs, mais aussi les huiles d’olives. Dans certains laits et œufs bio par exemple, les analyses tendent à prouver qu'ils sont plus chargés en dioxines et PCB. Les dioxines sont des molécules provenant de rejets industriels, notamment des incinérateurs.

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