Passer au contenu
Publicité

Des Néerlandais en quête d'exploitations laitières dans les Deux-Sèvres

Par

Des producteurs néerlandais viennent passer trois jours en Poitou-Charentes pour acquérir des exploitations laitières. Ils passeront une de ces journées dans les Deux-Sèvres, à Secondigny.

Exploitation laitière - Photo d'illustration Exploitation laitière - Photo d'illustration
Exploitation laitière - Photo d'illustration © Maxppp - Tim Somerset

C'est une initiative qui risque de faire débat au sein de la profession agricole. Il y aura-t-il bientôt des producteurs laitiers néerlandais en Poitou-Charentes ? Une délégation arrive ce mardi dans la région. Une visite de 3 jours dans plusieurs dizaines d'exploitations sur tout le bassin. Ils passeront notamment une journée dans les Deux-Sèvres, à Secondigny. 

Publicité

L'objectif de cette visite est de mettre en relation les exploitants français possédant une ferme et ces potentiels acquéreurs néerlandais et ainsi redynamiser la ressource laitière du bassin. Depuis quelques années, il connaît une situation compliquée. Une chute constante du nombre de producteurs et de la quantité produite de lait de vache et de chèvre. Alors l'Association centrale des laiteries coopératives des Charentes et du Poitou a eu cette idée d'attirer les producteurs hollandais. 

Présenter l'exploitation et le milieu qui l'entoure

Le directeur de service de l'ACLCCP, Laurent Chupin, souhaite ainsi mettre en avant les atouts de ce bassin et notamment des Deux-Sèvres. Au cours de la journée qui y est consacrée, seront présentés l'exploitation en elle-même, ses moyens de production et les lieux alentours. "En l'occurrence, il s'agit d'une ferme où se trouve une maison d'habitation qui est également à céder", précise Laurent Chupin.

Il prévoit aussi de faire venir la laiterie - chargée de collecter le lait - afin que ces futurs propriétaires d'exploitations françaises puissent voir "comment fonctionne la vie au quotidien". Il espère qu'in fine, des exploitations soient vendues, même s'il se dit conscient que des contrats ne seront pas forcément signés dans l'immédiat. 

A travers cette démarche, il souhaite également prouver que même si le métier d'éleveur est dur et contraignant, il continue de séduire.

Des acquéreurs aux profils divers et variés 

Mais alors, qui sont ces Hollandais qui veulent acheter les exploitations du bassin ? D'après l'ACLCCP, la plupart sont déjà éleveurs en Hollande. D'autres sont des personnes en reconversion professionnelle ou des ouvriers agricoles qui souhaitent devenir chefs d'exploitations. Il n'y a donc pas de profil type. Il s'agit essentiellement de passionnés en qui Laurent Chupin, de l'Association des laiteries des Charentes et du Poitou, a pleinement confiance.

La Hollande est un pays qui produit du lait depuis longtemps et qui le fait bien, ce qui nous fait un point commun, puisque dans notre bassin de Poitou-Charentes, nous avons également des productions laitières historiques, qui fonctionnent bien, avec des élevages qui sont généralement un peu plus importants que ceux du reste de la France.

Pour l'instant, les Hollandais sont les seuls à qui l'association propose ce partenariat. Mais elle ne ferme pas la porte aux autres étrangers qui pourraient être intéressés. Des exploitants belges ont dores et déjà manifesté leur intérêt.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined