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Des éleveurs de Dordogne dénoncent les prix du lait et de la viande dans un supermarché de Bergerac

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Une douzaine d'agriculteurs des syndicats FDSEA et JA se sont rassemblés dans le magasin Leclerc La Cavaille de Bergerac ce vendredi pour dénoncer les prix pratiqués par la grande distribution pour le lait et la viande. Ils tardent à voir les effets de la nouvelle loi Egalim.

Un éleveur périgourdin devant un bac de promotions sur la viande au Leclerc de La Cavaille à Bergerac. Un éleveur périgourdin devant un bac de promotions sur la viande au Leclerc de La Cavaille à Bergerac.
Un éleveur périgourdin devant un bac de promotions sur la viande au Leclerc de La Cavaille à Bergerac. © Radio France - Marc Bertrand

Une douzaine d'éleveurs bovins de Dordogne ont laissé leurs exploitations et leurs vaches pour manifester ce vendredi 4 février dans le Leclerc La Cavaille de Bergerac, à l'appel de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs, pour dénoncer les prix pratiqués par la grande distribution. Selon eux, le prix payé aux agriculteurs ne leur permet toujours pas de vivre décemment, même après l'entrée en vigueur de la loi Egalim 2 qui doit garantir une juste rémunération des éleveurs. 

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Les charges des éleveurs ont explosé

En ce moment, au niveau national, les distributeurs qui approvisionnent les supermarchés négocient les prix pour l'année qui vient. Et les signaux ne sont pas bons. Le prix du lait a augmenté certes, mais de façon ridicules, "alors que mes charges ont augmenté de 50%", explique l'une des éleveuses présente. Le gasoil pour les tracteurs est à 1,10€ le litre, contre 70 centimes il y a encore quelques années. Et le prix du tourteau de soja et du plastique a explosé. 

La loi Egalim "n'est toujours pas appliquée"

Son lait lui est payé 36 centimes le litre de base, alors qu'il lui coûte près de 45 centimes à produire : "On veut que le directeur de ce magasin applique la loi Egalim 2 dans le calcul de ses prix en magasins. On est une des rares professions où l'on vend à pertes, on ne peut pas augmenter notre prix quand nos charges augmentent", explique Pierre Veyssi, président en Dordogne de la fédération des producteurs de lait. 

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