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Dans l'Hérault, les gariguettes ramènent leur fraise

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Ce sont les premières fraises françaises de l'année. Grâce à un hiver bien ensoleillé, elles arrivent même avec un peu d'avance sur les étals des marchés et dans vos assiettes. Ceux qui ont croqué dedans l'assurent : elles sont très bonnes !

Il faut compter cinq euros en moyenne pour une barquette
Il faut compter cinq euros en moyenne pour une barquette © Maxppp - Guillaume BONNEFONT/IP3

On les dit pleine d'eau, sans sucre et sans saveur, les premières fraises n'ont pas vraiment la cote. Pourtant, "elles sont bonnes", affirme Andrée qui vient déjà acheter des fraises pour la deuxième fois en quelques jours.

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Aux Halles Castellane, à Montpellier, les gariguettes commencent tout juste à se faire une place sur les étals, encore bien remplis de fruits et légumes d'hiver. Cette année, elles ont un petit peu d'avance, mais rien d'exceptionnel. "La fraise, c'est un fruit de printemps" rappelle Maxime, un des primeurs du marché couvert. Grâce au climat hivernal doux de cette année, elles seraient de meilleure qualité, "parfumées, sucrées, et un petit peu acidulé pour la gariguette".

Des fraises encore chères

"C'est déjà pas mal" assure Maxime mais pas suffisant pour convaincre bon nombre de clients. Au moment de faire son choix, ils sont nombreux à observer la barquette sous toutes ses coutures avant de finalement la reposer. "C'est trop tôt et trop cher" pour Harmonie, "elles sont à cinq euros quarante". Pour le moment, il est difficile de vraiment trouver moins cher mais"ça va baisser de jour en jour" explique Maxime, jusqu'aux alentours de deux euros cinquante la barquette de 250 grammes.

Un prix assez élevé qui n'a pas empêché les plus gourmands d'en profiter. Quelques heures après avoir reçu ses premières barquettes, Christiane "en déjà vendu un peu plus d'un kilo".

Du producteur au consommateurs, quelques kilomètres seulement

Ses fraises, elle ne va pas les chercher très loin. Elles viennent d'un producteur de Mauguio comme beaucoup des fraises vendues dans l'Hérault. Maxime s'approvisionne lui aussi à Mauguio et chez deux autres producteurs à Lansargues et Capestang. Il défend ses fraises de qualité supérieur "cultivées sous serre mais en pleine terre".

Cette origine locale est un vrai argument de vente quand on sait que bon nombre de clients préfèrent passer leur tour à la vue de l'inscription "origine : Espagne".

Reste une question : quelle est la meilleure façon de déguster ces toutes premières fraises ? Nature en croquant dedans à pleine dents, légèrement saupoudrées de sucre, ou bien, pour les plus gourmands, avec une pointe de chantilly ?

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