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Arrachage des vignes en Gironde : plus de 1.200 viticulteurs inscrits, ils arracheront avant le 31 mai

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La plateforme d'inscription pour les candidats à l'arrachage des vignes en Gironde a été clôturée ce mercredi 20 décembre. Selon le ministère de l'Agriculture, plus de 1.200 dossiers ont été déposés, portant sur l'arrachage de près de 8.000 hectares.

Le ministère de l'Agriculture Marc Fesneau, ici dans les vignes de la Gironde, a annoncé les résultats du dispositif d'arrachage. Le ministère de l'Agriculture Marc Fesneau, ici dans les vignes de la Gironde, a annoncé les résultats du dispositif d'arrachage.
Le ministère de l'Agriculture Marc Fesneau, ici dans les vignes de la Gironde, a annoncé les résultats du dispositif d'arrachage. © Radio France

Après un mois d'ouverture de la plateforme, le guichet d'inscription pour les viticulteurs s'est clôturé ce mercredi 20 décembre. Plus de 1.200 viticulteurs s'y sont inscrits, selon un communiqué du ministère de l'Agriculture ce vendredi. L'arrachage porterait alors sur 800 hectares environ. La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), un service de la préfecture de la Gironde doit désormais instruire les dossiers, avant de délivrer les autorisations de commencement des travaux, qui devront se faire avant le 31 mai 2024. Lors des préinscriptions, cet été 1.000 dossiers avaient été déposés, portant sur 9.300 hectares.

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Dans le détail, une majorité de viticulteurs, 700, ont opté pour le dispositif d'arrachage financé par l'État, qui vise à boiser ou à convertir en zone naturelle les ex-parcelles de vigne. À 6.000 euros d'aide par hectare arraché, l'État devra alors débourser 24 millions d'euros, ce qui rentre dans l'enveloppe de 30 millions qui était prévue. En revanche, l'enveloppe prévue par le CIVB (19 millions d'euros) est dépassée. Ce dispositif, plus avantageux pour les viticulteurs, permettait la diversification, avec d'autres cultures en plus de la vigne. Il faudra donc limiter le nombre d'hectares arrachés, là où les viticulteurs souhaitaient arracher 4.000 hectares.

"Ce guichet [...] traduit notre mobilisation collective pour apporter des réponses concrètes à la menace sanitaire auquel la viticulture bordelaise fait face dans un contexte économique difficile", a réagi ce vendredi dans un communiqué Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture. Décidé le 1er mars, cet arrachage des vignes bordelaises visait à lutter contre la surproduction de vin, en raison de la baisse de la consommation.

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