Le viaduc des fades. Un patrimoine en danger ?

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Au sommaire aujourd’hui :

- Le viaduc des Fades. Un patrimoine en danger ?

- Gwen ha du géant. Record du monde battu

- Miaou. La revue pour ronronner de bonheur

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Aux Ancizes, plus un train ne passe sur le viaduc des Fades. A bientôt 110 ans, l'édifice qui enjambe la Sioule se dégrade au fil des ans.

Depuis l’arrêt de l’exploitation de la ligne, en décembre 2007, la sauvegarde de cet ouvrage d’art monumental reste la préoccupation majeure de l’association Sioule et Patrimoine. Cette dernière mise sur un ambitieux projet touristique. 

Un peu d’histoire

Label patrimoine du XXe s, le viaduc des Fades devait permettre à la ligne ferroviaire Lapeyrouse-Volvic de traverser la profonde vallée de la Sioule. 

Le chantier commence en octobre 1901. Des ouvriers arrivent de tous les horizons. Ils sont carriers, tailleurs de pierre, maçons, charpentiers, peintres… ou bien simples manœuvres. Pour l'habitant de la Combraille, qui exerce en temps normal une activité paysanne, le chantier du viaduc constitue une opportunité appréciable durant la morte-saison…

Le 18 mai 1909, après quelques inquiétudes suite à la confrontation des calculs et à la réalité du terrain, les deux parties du tablier s'unissent. Du 14 au 16 septembre, le viaduc flambant neuf passe avec succès les épreuves de résistance.

Le 10 octobre, le monumental ouvrage est inauguré en grande pompe par M. René Viviani, alors ministre du Travail. Le 20 du même mois, le premier train régulier de la nouvelle ligne travberse la Sioule.

Pas moins de huit années et quelque 800 ouvriers ont été nécessaires pour élever ce pont de 132,50m de hauteur totale. Il était au moment de son inauguration le plus haut pont du monde ! 

► Pour en parler : Laurent Chevalet, président de l'association Sioule et Patrimoine 

► En savoir + : le site internet et la page Facebook de l’association Sioule et Patrimoine

► A lire également : Le viaduc des Fades cherche son salut dans le tourisme

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Un Gwen ha du, drapeau breton blanc et noir, de près de 1.400 m2 a été fabriqué à l'atelier Le Mée, à Saint Grégoire, près de Rennes. 

La commande a été passée par l'association la Nuit des Etoiles qui organise le festival du même nom, dans le Finistère au mois d’août. 

Mesurant 45,5 mètres de long sur 30,5 mètres de large, il se déploie sur une surface de 1.395 m², ce qui en fait officiellement le plus grand Gwenn ha Du au monde. 

Pendant un mois et demi, trois couturières se sont relayées pour confectionner le drapeau, qui pèse près de 200 kilos et qui a nécessité trois kilomètres de couture

Le record précédent était détenu par Le club de Lorient avec un Gwenn Ha Du de 1.000 m².

► Pour en parler : Vincent de Lambert, dirigeant de l'Atelier Le Mée.

► En savoir + : le site internet et la page Facebook de l’atelier 

► A lire également : Le plus grand drapeau breton du monde fabriqué près de Rennes

► Aller + loin : le site internet de l’association La nuit des étoiles

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Le premier numéro est sorti fin mars. C’est un « Mook », un nouveau concept d’édition entre le magazine et le book.

Cette revue trimestrielle vendue 9,99 euros est dédiée aux amoureux des chats sous l’angle du bien-être. 172 pages de félinothérapie. 

Dans ce premier numéro, on peut découvrir l'animal de compagnie de Louis XV, lire une interview de l'actrice Anny Duperey au sujet de Gros Bébert (hommage à l'écrivain Céline), Rantanplan, Prune et Mina, ainsi qu'un dossier sur les émotions de l'animal raconté du point de vue d'un chat.

► Pour en parler : Isabelle Collin, secrétaire de rédaction et rédactrice de Miaou Magazine.