Le Dirigeable La France a besoin d’être restauré

Au sommaire aujourd’hui :

- Dirigeable La France. Il a besoin d’être restauré

- Le Domaine du Triskell Rouge. Du riz en Bretagne

- Si on chantait ! la la la. La chanson à l'honneur de manière interactive

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Le dirigeable La France est le tout premier aéronef à avoir réussi un vol en circuit fermé, c'est à dire avec retour à son point de départ, piloté par ses concepteurs les aérostiers Charles Renard et Arthur Krebs. 

C’était le 9 août 1884. Le ballon de 52m de long et de 8m de diamètre réalisa une boucle de 7,6 km en 23 minutes.

De ce dirigeable précurseur du vol moderne, subsistent au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, la gouverne, l'hélice et l'imposante nacelle avec ses rudimentaires instruments de bord  et le moteur électrique. 

L’ensemble de ces pièces, aux dimensions imposantes et classées monuments historiques, nécessite une restauration pour être exposées et valorisées comme elles le méritent dans la Grande Galerie du Musée de l’Air lors de sa réouverture au public en 2019.

Les devis pour mener à bien la restauration de la nacelle du La France s’élèvent à 35.000€. L’association les Amis du musée de l’air a lancé un appel aux dons pour récolter dans un premier temps 15.000€. Somme qui permettra de financer les travaux les plus urgents pour l’exposer dès 2019.

► Pour en parler : Philippe Vauvillier, trésorier de l'association des Amis du musée de l'air

► Aller + loin : le site internet de l’association des Amis du musée de l’air

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En 2013, Alexander Reis fait l’acquisition d’une demeure du 18ème siècle entourée de 5 hectares de terres. Travaillant pour la haute couture, Il décide de se reconvertir et se lance dans l’agriculture du safran.

Alexander Reis cultive les fleurs qui permettent de récolter les précieuses étamines. Avec sa production, il élabore des produits raffinés, destinés aux fins palais. 

Aujourd’hui, Alexandre Reis a développé une gamme de produits à la qualité constante, comme sa moutarde bio au safran ou encore son vinaigre safrané. Ses produits sont commercialisés dans des salons ou encore lors d’événements auxquels il participe.

Une rizière expérimentale

Le Domaine du Triskell Rouge, expérimente une méthode de plantation sèche du riz, telle que pratiquée à Madagascar.

L’avantage de cette technique, c’est qu’elle permet de produire plus de 30 tonnes à l’hectare, au lieu de 2 tonnes à l’hectare pour la méthode traditionnelle pratiquée en Asie. 

Le domaine a prévu également un petit carré de plantation traditionnelle, dans l’eau, afin de faire des tests comparatifs.

Les quelques kilos recueillis au Domaine du Triskell Rouge sont précieux et confirme que le riz breton a un goût savoureux et une couleur étonnamment… verte. Il est, d’ailleurs, prisé les chefs cuisiniers.

► Pour en parler : Alexander Reis

► Aller + loin : le site internet du Domaine du Triskell Rouge

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Elle ne demande qu’une voix pour exister. Pour autant, de la chansonnette à l’hymne, de la comptine à la ballade, de la berceuse au chant révolutionnaire, la chanson véhicule nos sentiments, exprime notre pensée et ponctue nos mémoires comme une formidable madeleine de Proust. 

Elle nous ressemble, nous rassemble et fait oeuvre dans l’immense répertoire de la littérature orale. 

L’exposition Si on chantait ! La La La La ... propose d’écouter la chanson populaire dans cet universel lien social.

Si la chanson est omniprésente, c’est à la maison qu’elle accompagne nos tâches quotidiennes. On écoute et réécoute chez soi nos airs préférés ! La maison dans laquelle pénètre le visiteur recréé l’ambiance d’une cuisine, d’un séjour, d’une chambre à coucher, d’un garage… autant d’espaces baignés des thèmes permanents de la chanson populaire : le souvenir, le quotidien, le travail, la révolte, l’exil, la vie et bien sûr et avant tout l’amour !

L’exposition propose l’écoute de 70 chansons, de la fin du 19e siècle jusqu’aux répertoires les plus contemporains. Archives, disques, partitions complètent ce portrait de la chanson populaire et nous invitent à rencontrer des auteurs, des compositeurs et des interprètes de la scène locale ou nationale.

L’exposition est à voir jusqu’au 25 août au Musée départemental de la Seine et Marne. 

► Pour en parler : Evelyne Baron, directrice du musée départemental de la Seine-et-Marne

► Aller + loin : le site internet du musée départemental de la Seine-et-Marne