Encore un échec bien réussi pour le lanceur Starship
Pour son troisième vol d’essai le 14 mars, le Starship de SpaceX progresse encore en s’inscrivant sur la trajectoire suborbitale visée et en réussissant plusieurs tests. Il a toutefois été perdu vers 65 km d’altitude lors de la rentrée.
Starship IFT3
Le plus grand lanceur du monde avec 5000 tonnes au décollage (ergols compris), continue sa phase de vols d’essai. Même si SpaceX insiste sur cette qualification, les attentes restent élevées en raison à la fois du potentiel de l’engin (100 tonnes de charge utile sur orbite basse) et de sa sélection pour servir d’atterrisseur lunaire (une version spécifique qui n’est pas celle qui a volé) dans le cadre du programme Artemis. Rappelons que ce retour vers et sur la Lune initié par la NASA associe aussi les agences spatiales de l’Europe (ESA), du Japon (JAXA), du Canada (ASC) et plus récemment des Émirats Arabes Unis (MBRSC).
Plus d'infos par Olivier Sanguy de La Cité de l'Espace