Si j'osais : la contrition est une affaire de foi

Et on ose ce matin vous parler de contrition. La contrition consiste à reconnaitre publiquement ses fautes et exprimer son repentir. C’est un truc de catholique. Dans le but d’obtenir la rédemption, le fameux pardon pour espérer le paradis. On est donc dans l’utilitaire. Mais quand même. On ose dire dans cette chronique que l’Eglise depuis quelques mois fait un effort non négligeable pour se racheter après les innombrables scandales de prêtres pédophiles. C’est vrai : l’institution a beaucoup péché et elle a mis presque une éternité avant de réagir.  Il faut reconnaitre aussi qu’il lui reste sans doute encore beaucoup de travail pour nettoyer ses écuries d’Augias. Mais elle répond présente. C’est ce que va nous dire tout à l’heure Monseigneur Micas, évêque du diocèse de Tarbes/Lourdes. Il est notre invité sur France Bleu Béarn Bigorre à 8 heure et quart tout à l’heure. Il va parler de cette charte de 30 pages que tous les gens d’église devront signer, pour protéger ses plus jeunes ouailles. Et avant cela, il y a eu cette vaste campagne d’écoute de victimes, ce colloque douloureux à Lourdes, sans parler des procès de la justice des hommes. L’Eglise continue d’entendre les victimes, même celles qui étaient enfants dans les années 60.
Alors bien sûr on peut douter de la sincérité de tout cela, penser que tout cela, c’est de la "com" ets que dans le fond rien ne change. Et bien dans cette chronique, on ose dire qu’on y croit. La croyance. Tout est question de foi finalement.