Passer au contenu
Publicité

Mandrin, un enfant du pays. Une série radiophonique pour l'été. Épisode 31 : Rien À Signaler

À retrouver dans l'émission
Par

Au fil des campagnes, la "troupe" de Mandrin s'est étoffé. En ce 12 octobre 1754, pas moins de 200 hommes entourent Mandrin. Parmi lesquels Louis, le chef.

Mandrin
Mandrin - Source Gallica - Bibliothèque Nationale de France

Rien à signaler

12 octobre.

J'ai parfois la nostalgie de la première campagne. Une douzaine d'hommes autour de Mandrin. Je connaissais leur caractère, leur nom, leur histoire. Aujourd'hui, ils sont près de 200 et demain plus encore. Pour le peuple, ce sont "Les Mandrins" mais, pour moi, il n'y en a qu'un : Louis, le chef auquel je suis attaché.

Je suis sur ses talons quand il frappe à la porte d'un entreposeur. L'homme s'est barricadé et refuse d'ouvrir. Courageux mais pas téméraire, je recule. Le Major lance un tonitruant :"Ouvrez cette porte". Une voix faible répond : "Ne tirez pas!"

Un vieillard entrouve un battant. Il affirme qu'il ne peut pas payer les 20 000 livres exigées. Il tend misérablement 3 sacs d'argent. La Noblesse compte 3 600 livres. Mandrin transige à  6 000. Le vieil homme marchande encore et conclut à 5 000. Mandrin me confie qu'il n'est pas dupe. Mais il aime qu'on lui résiste. Pour ce prix, il livre 9 quintaux de mauvais tabac. "Il en a pour son argent" me dit-il avec un clin d'oeil.

Le vieil homme, heureux de s'en tirer à si bon compte, va chercher ses meilleures liqueurs. Mandrin invite toute la bande dans la cave. Elle sera vidée.

En savoir plus.

Épisodes

Tous les épisodes

Les plus écoutés

Publicité

undefined