Mandrin, un enfant du pays. Une série radiophonique pour l'été. Épisode 8 : Le garde du corps
C'est à Rodez que l'on retrouve Mandrin et ses contrebandiers pour ce 8e épisode.Il fait un soleil de plomb. L'ordre de dispersion est crié par Mandrin.
Le garde du corps
Sous un soleil de plomb, nous entrons dans une ville près de Rodez. Mandrin ordonne à ses hommes de se disperser.
Le major vient de repérer un gâpian embusqué dans l'embrasure d'une fenêtre : Il demande à Mandrin de se mettre à l'abri et court vers la fenêtre. Le gâpian tire un coup de feu mais rate le Major qui entre dans la maison. On entend un cri...Le gâpian vole à travers la fenêtre et s'écrase lourdement sur les pavés! Le major sort de la maison et se met à courir vers le centre ville. Mandrin l'observe, impressionné.
Nous avançons maintenant vers la place de l'Hôtel de Ville. Nous voici devant l'entrepôt de tabac. Mandrin ordonne à ses hommes de déposer les ballots devant l'entrée.
À l'intérieur, l'entreposeur tremblant tient un coffre dans ses mains. Derrière lui, 4 gâpians sont ligotés et suspendus à une poutre comme des saucisses. C'est l'oeuvre du Major qui semble très fier de lui. Mandrin le félicite. Il signe un reçu à l'entreposeur qui, aussitôt, tourne de l'oeil.
C'est la première fois que j'assiste à une telle scène. Je comprends mieux pourquoi Mandrin a désigné le Major pour être son garde du corps et son fidèle lieutenant.