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Ça s’est passé un 17 novembre à Paris !

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Chaque jour Thierry Bœuf remonte le temps pour nous dire l'actu du même jour mais dans le passé ! En 1995, on dégustait le Beaujolais nouveau au “Vin des rues”.

En 1995, on dégustait le Beaujolais nouveau au “Vin des rues”.
En 1995, on dégustait le Beaujolais nouveau au “Vin des rues”. © Getty - Owen Franken

Il est encore arrivé à Paris, je veux bien sûr parler du Beaujolais, tout beau, tout nouveau ; top départ, voilà. Tous les troisièmes jeudis de novembre, les assidus et afficionados du beaujolais nouveau succombent à la divine bouteille, ils ont même commencé cette nuit à minuit, notamment dans ce bistrot resto sympathique le petit périgourdine, rue des Ecoles. 

Et en novembre 1995, et bien on dégustait le Beaujolais nouveau au “Vin des rues”, rue Boulard dans le 14e, chez le redouté et redoutable Jean Chanrion, le patron de d’établissement. 

Et malheureusement, Jean Chanrion nous a quitté en 2014 pour aller boire du Beaujolais chez Saint Pierre. Alors, 2 adresses pour boire du Beaujolais ce soir à Paris, le célèbre pied de cochon aux Halles, là, ça coule à flots et chez Polidor, rue monsieur le Prince. Il y a encore quelques années, il y avait un écriteau humoristique chez Polidor “ici le beaujolais nouveau est moins dégueulasse que chez Maxim’s”.  

Et je vous rappelle que, selon l’écrivain René Fallet, le Beaujolais est coquinet de la cuisse, un poil canaille, sans soutien-gorge, léger et court vêtu, un brin muguet, un brin de fille, un doigt de Dieu et il ne repartirait qu’en leur laissant au cœur, le plus clair de la vie, la vertu d’un sourire. A lire ou relire, René Fallet, poète et ami de Brassens, extrait du livre "Le Beaujolais nouveau est arrivé”. 

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