A L'huisserie, les textiles et l'histoire reprennent vie

A l'entrée de la boutique, une malle annonce la couleur. Ici, on peut déposer ses anciens textiles plutôt que de les jeter à la poubelle. Dans son atelier, Julie Etillieux les réemploie et pratique le surcyclage. A partir d'une taie d'oreiller, elle a confectionné une jupe. Un processus créatif à l'inverse de ce qui se fait habituellement. "Je pars des textiles que je possède et c'est ça qui va me guider dans la réalisation de ce vêtement surcyclé" explique la créatrice.

Le retour à l'authenticité

Un espace dépôt-vente et friperie est installé à côté de son atelier. Julie garnit ses rayons avec les vêtements qu'on lui dépose. "Uniquement sur rendez-vous, précise-t-elle, sans trou ni tâche". Car si la pratique de la seconde main s'est démocratisée, les clients sont aussi plus exigeants. "Pendant longtemps on a eu recours à la seconde main pour des raisons financières. Aujourd'hui, de plus en plus de personnes s'y sont mises... et pour des raisons écologiques" se réjouit la créatrice. Surtout quand on sait que l'industrie textile est l'une des plus polluantes au monde.
 

2 millions de tonnes de charbons extraites à Laval

Nous avons aussi évoqué le passé minier de L'huisserie. Entre 1830 et 1920, deux-cents familles de mineurs se sont installées sur la commune. Le charbon extrait servait à alimenter les fours à chaux du secteur. Ce passé va revivre les 18 et 19 septembre, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Au programme, animations, randonnées, projections de films ou encore représentations théâtrales.