La nouvelle éco : François-Xavier Hauville, directeur de la Scène nationale et du Théâtre d'Orléans

La programmation de la Scène Nationale est très riche, cette saison, avec un départ en trombe en octobre. "La programmation était prête, quand le confinement est arrivé" explique François-Xavier Hauville, à la tête également du Théâtre d'Orléans. "Et nous avons réussi dans ce premier trimestre, à remettre quelques spectacles qui avaient été annulés. C'était important, parce que les artistes étaient prêts et c'était un drame pour eux de ne pas pouvoir donner ces spectacles". 

Le premier rendez-vous de la Scène Nationale au Théâtre d'Orléans, ce sera le 3 octobre avec le quartet Guillaume Dettmar. Avant cela, il y aura le festival HopPopHop de l'Astrolabe les 18 et 19 septembre prochain. C'est un rendez-vous soutenu par la Scène Nationale, mais qui cette année, épidémie de Covid 19 oblige, n'aura pas lieu au théâtre d'Orléans. Les concerts se dérouleront au Campo Santo, au Jardin de l'Evêché, et à la salle de l'Institut.

Le Loiret en zone rouge, distanciation physique maintenue dans les salles

Quelles seront les règles pour l'accueil des spectateurs ? "On les connaît. Comme on est en zone rouge du fait de la circulation active du virus, la règle de la distanciation physique continue de s'appliquer. Alors qu'en zone verte, tous les sièges peuvent être occupés à partir du moment où tout le monde est masqué. _Nous n'aurons pas pour autant moitié moins de spectateurs__. On peut arriver à une jauge de 60% ou 70% dans les salles"_. 

La grande question, qui inquiète particulièrement François-Xavier Hauville, c'est le retour, justement, des spectateurs dans les salles. "Nous, nous sommes une scène subventionnée, nous avons pu bénéficier du chômage partiel, et les subventions ont été maintenues. Cela nous a permis de payer les artistes, et on devrait s'en sortir financièrement. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est si les gens vont avoir envie de revenir au spectacle. Le discours ambiant n'est pas toujours très favorable à cela. Et c'est pour ça que nous avons tenu à maintenir une programmation complète, pour dire qu'il faut continuer à vivre ! Il n'y a pas de risque à revenir dans les salles de spectacles, les gens doivent s'en rendre compte".