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Pascal Sudre, nouveau responsable de la CGT Loiret, revient sur la manifestation sur le pouvoir d'achat

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Augmentation des salaires, des pensions de retraite et des bourses étudiantes : plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans quatre villes du Loiret ce jeudi à l'appel d'une intersyndicale. Une mobilisation pour défendre le pouvoir d'achat, dans un contexte de campagne présidentielle.

Pascal Sudre est le nouveau secrétaire départemental de la CGT dans le Loiret.
Pascal Sudre est le nouveau secrétaire départemental de la CGT dans le Loiret. © Radio France - Cécile Da Costa

A moins d'un mois de la présidentielle, la hausse du coût de la vie est l'une des premières préoccupations des français. Ce jeudi, près de 160 manifestations ont été recensées partout en France, dont quatre dans le Loiret, pour défendre le pouvoir d'achat, en baisse depuis plusieurs semaines. Une mobilisation pour réclamer de meilleurs salaires, retraites et bourses étudiantes

Mobilisation pour de meilleurs revenus

"Cet appel à la mobilisation relaie tous les mouvements de grève qui a pu y avoir dans différentes entreprises, notamment du Loiret. Et toutes les revendications faites vont dans le même sens", explique Pascal Sudre, secrétaire départemental de la CGT dans le Loiret. 

"La CGT revendique un SMIC à 2.000 euros brut [il est aujourd'hui de 1.600 euros brut par mois, ndlr], et pas de pension de retraite en dessous de ce SMIC", ajoute-t-il. "Mais si, parallèlement, l'inflation continue d'augmenter, comme l'a annoncé la Banque de France, le pouvoir d'achat, mécaniquement, ne sera pas augmenté." La CGT mise donc aussi sur une "indexation permanente" des salaires et pensions de retraite. 

Faible mobilisation dans la rue

Malgré la forte préoccupation des Français (51% estiment que le pouvoir d'achat est une priorité), il y avait peu de monde dans les cortèges Loirétains ce jeudi. Ils étaient notamment 350 à Orléans. "Effectivement, c'est en deçà des derniers chiffres. Et nous à la CGT on attend d'avoir le nombre précis de salariés grévistes, en plus des manifestants", raconte Pascal Sudre. Mais selon lui, ce manque de mobilisation s'explique facilement : "les salariés grévistes, malheureusement aujourd'hui, ne sont plus en mesure de remplir de faire le plein d'essence, pour venir se mobiliser. Au-delà de ça, faire grève, c'est aussi une suspension du salaire."

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